Les priorités de développement du Togo sont multiples, mais peuvent être regroupées en de grandes catégories, conformément aux prévisions établies dans la très stratégique loi de finances, exercice 2024.
Le Togo a à cœur de développer ses infrastructures routières, portuaires, aéroportuaires ; faciliter le commerce et les déplacements, garantir un accès aux services de base comme l’eau potable et l’électricité, renforcer le secteur agricole, encourager le secteur privé à travers la simplification des procédures administratives, etc.
Autres objectifs poursuivis
Ce sont par l’amélioration de la qualité de l’enseignement et de l’accès à l’éducation pour tous ; le renforcement des infrastructures médicales, la formation du personnel de santé et la couverture sanitaire universelle.
L’inclusion sociale et la réduction des inégalités, la protection des droits des femmes, des enfants et des personnes vulnérables, la sauvegarde de l’environnement à travers des mesures de lutte contre le changement, le renforcement de la gouvernance et de l’État de droit, etc. sont autant recherchés.
La loi des finances les résume
Adoptée à l’unanimité en décembre 2023, la loi de finances, exercice 2024 du Togo, s’équilibre en ressources et en charges à 2 179,1 milliards de francs CFA.
C’est une hausse de 10,3 % par rapport à l’exercice 2023. Mais par-dessus tout, c’est la toute première fois que le pays connait un budget qui passe le cap symbolique des 2 000 milliards.
Cette loi de finances initiale (LFI), faut-il le rappeler, élaborée dans un environnement économique plein d’incertitudes, porte tout de même 4 priorités définies par le gouvernement.
Ce sont l’exécution des projets et des programmes de la Feuille de route gouvernementale (FDR 2020-2025) ; le soutien à la résilience de l’économie et aux couches les plus vulnérables ; la défense de l’intégrité du territoire national et la consolidation de la paix ; le financement des élections législatives et régionales.
La quatrième a été achevée avec succès, permettant au pays de faire siéger les députés à l’Assemblée nationale et de disposer de conseillers régionaux.
La Rédaction