Il n’est pas à douter que les dirigeants s’efforcent à construire des infrastructures de transport afin d’éviter l’isolement de certaines parties du territoire, surtout dans les communautés rurales. Ce processus de désenclavement louable qui consiste à intégrer les zones dans l’élan national du développement est porteur de croissance et de bien-être ; et c’est tout à l’honneur du pays.
Parmi les initiatives prises pour multiplier le nombre de pistes en bon état et accessibles pour les populations, il y a le programme de désenclavement et des pistes rurales. Lancé en décembre 2020, l’ambition est de construire 4 000 km de pistes pour soutenir la politique agricole, faciliter l’accès des citoyens aux services socioéconomiques de base.
Combattre la pauvreté
C’est un mécanisme de lutte contre la précarité. Il améliore depuis son lancement les conditions de vie à travers la réalisation et l’aménagement des ouvrages ruraux. Les infrastructures installées désenclavent alors les localités reculées, favorisent les échanges, bonifient la commercialisation des produits locaux, facilitent le brassage entre les peuples.
Bilan à mi-parcours
A la fin du mois de décembre 2022, le programme de désenclavement et des pistes rurales revendiquait 680 kilomètres de pistes déjà aménagées. En matière d’entretien du réseau existant, 1 270 km ont été achevés et 712 km sont toujours en cours d’exécution.
Les politiques inscrivent les évolutions infrastructurelles (routes, pistes rurales, structures, plateformes socioéconomiques et culturelles…) au cœur des priorités. Et le programme aide justement à dynamiser la création d’emplois en s’appuyant sur les forces de l’économie.
Modélisation du réseau des pistes rurales
C’est un autre pan des réformes sur lequel planche l’autorité. 10 000 km de pistes rurales sont à modéliser. Sur cet objectif, les dirigeants estiment qu’un linéaire total de 3 437 km de pistes rurales a été identifié et fait l’objet de collecte des données dans la région maritime.
La finalité de la méthode de modélisation est de créer une banque de données
sur les pistes rurales afin de connaitre avec exactitude les dates de dégradation des voies et des besoins importants pour un meilleur réseau routier.
En 2013, les dépenses budgétaires pour la réduction de l’isolement des zones rurales étaient de 10 milliards de francs CFA. Elles sont passées à 43 milliards en 2015 et ne cessent depuis lors de s’adapter aux besoins.
La Rédaction