Les personnes vivant avec un handicap ne sont plus laissées au bord du chemin. Grâce à une politique sanitaire inclusive et des efforts soutenus des autorités, un pourcentage satisfaisant d’entre elles bénéficie d’une prise en charge en réadaptation physique. Cette avancée témoigne de la volonté du pays de bâtir une société plus juste, où chaque citoyen, quelles que soient ses limitations, trouve sa place et son autonomie.
La réadaptation physique était perçue comme un domaine marginal. Elle s’impose désormais comme une composante essentielle du système de santé togolais. Des centres spécialisés, appuyés par des équipes pluridisciplinaires, œuvrent chaque jour à redonner mobilité, dignité et confiance à des milliers de patients.
Qu’il s’agisse de prothèses, d’orthèses, de physiothérapie ou d’accompagnement psychosocial, la chaîne de soins s’est structurée et professionnalisée pour répondre à des besoins croissants. Le gouvernement, à travers le ministère de la Santé, de l’Hygiène publique et de l’Accès universel aux soins, fait de la réadaptation physique son combat.
Des investissements conséquents sont ainsi consentis pour équiper les centres régionaux, former les techniciens et rendre les soins accessibles, même dans les zones rurales. Cette politique porte ses fruits : la proportion de personnes handicapées bénéficiant d’une prise en charge effective n’a jamais été aussi élevée.
Le handicap n’est pas une fatalité
Le Plan national de développement sanitaire (PNDS 2023-2027) voit les choses en grand. Déjà, il reconnaît que les capacités de prise en charge des maladies et conditions de santé, notamment en ce qui concerne la santé oculaire et le handicap physique, sont renforcées.
Selon le rapport, le pourcentage de personnes vivant avec un handicap, qui sont prises en charge en réadaptation physique, était de 79 % en 2021. Jusqu’en 2027, période à laquelle le PNDS est censé arriver à sa fin, ce taux devrait monter à 88,0 % selon la prévision.
Au niveau des yeux, où les personnes âgées sont d’habitude les plus touchées, selon le Programme national de lutte contre la cécité (PNLC), le taux de chirurgie de la cataracte pour 1 000 000 d’habitants est de 1 153 en 2021, avec une cible de 1 500 d’ici 2027.
Les patients heureux
Dans les centres de rééducation, les témoignages foisonnent. Des enfants atteints de paralysie cérébrale réapprennent à marcher, des victimes d’accidents retrouvent leur autonomie, des personnes amputées renouent avec une vie active grâce à des prothèses modernes fabriquées sur place.
Au-delà de la dimension médicale, c’est une véritable renaissance sociale qui s’opère. Cette réussite repose sur une approche globale : diagnostic précoce, accompagnement médical, soutien psychologique, formation à la vie autonome et insertion socioprofessionnelle de plus en plus assurée sur demande du président du Conseil, Faure Essozimna Gnassingbé.
L’accent mis sur la proximité permet de briser les barrières d’accès aux soins et de réduire la stigmatisation. Cet élan s’inscrit dans la vision nationale de développement humain durable, favorisant l’autonomie des personnes vivant avec un handicap, dont les capacités étaient souvent sous-estimées, pourtant essentielles au progrès collectif.