Le pays vient de faire un pas en avant en matière de couverture santé universelle qui veut que chaque personne ait accès à des services de santé de qualité dont elle a besoin, au moment et à l’endroit où elle en a besoin, sans que cela génère pour elle des difficultés financières. Des populations jadis non prises en compte vont être aidées.
L’assurance maladie universelle englobe une gamme complète de services de santé essentiels tout au long de la vie. Pour la toucher du doigt, il faut des personnels de santé et d’aide à la personne, des infrastructures adaptées (hôpitaux, pharmacies), des matériels, etc.
Gage de développement
La couverture santé est un défi pour chaque pays. Selon l’Organisation mondiale de la santé, « en protégeant les personnes des conséquences financières du paiement direct des services de santé, on réduit le risque qu’ils sombrent dans la pauvreté lorsqu’une maladie soudaine les force à dépenser les économies de toute une vie, à vendre leurs biens ou à emprunter ».
En octobre 2023, l’OMS a souligné qu’environ 02 milliards de personnes font face à des dépenses de santé catastrophiques entraînant leur appauvrissement.
L’institution recommande de réorienter les systèmes de santé en adoptant une approche axée sur les soins de santé primaires, ce qui pourrait augmenter l’espérance de vie moyenne mondiale de 3,7 ans d’ici à 2030. Le Togo se met déjà dans la bonne direction.
Un autre visage à partir du 1er janvier 2024
Le gouvernement a communiqué en début du mois d’octobre 2023 que de nouvelles couches et catégories de personnes auront droit à l’assurance maladie universelle, à compter du premier jour de la nouvelle année.
Un premier décret adopté fixe le panier de soins de référence de l’assurance maladie universelle pour les salariés du secteur public et les travailleurs du secteur privé formel. Il définit 03 groupes ou catégories de personnes assujetties à l’assurance maladie universelle.
Premièrement, il y a les agents publics et assimilés ainsi que les titulaires des pensions civiles et militaires. Ensuite, les travailleurs du secteur privé, les titulaires des pensions de retraite du secteur privé, les ministres du culte, les travailleurs indépendants et les personnes relevant des secteurs informel et agricole. Et en troisième position, les personnes vulnérables.
La Rédaction