Le Togo a lancé une politique de grands travaux d’infrastructures routières pour donner un certain éclat au pays et rendre sûrs les déplacements des biens et des personnes. Le réseau routier se modernise grâce à d’excellents ouvrages d’ingénierie parmi lesquels se trouvent les péages.
Partout dans le monde, les postes de péage jouent un rôle majeur dans la gestion des infrastructures routières et du financement des réseaux de transport.
Ces points d’arrêt des motocyclistes et conducteurs de véhicules sont importants en ce sens que les recettes générées sur place sont généralement utilisées pour financer la construction, l’entretien et la réparation des routes et des autoroutes.
Mais aussi, elles peuvent contribuer aux recettes publiques, permettant au gouvernement de financer divers projets et services publics. Les postes de péage améliorent également la sécurité routière parce qu’une partie des fonds collectés sert à l’installation des panneaux de signalisation, la réparation des routes dégradées, etc.
Par ailleurs, la phase de construction, d’exploitation et d’entretien des postes de péage crée des emplois locaux, stimulant ainsi le pouvoir d’achat et l’économie dans la région.
Opérationnalisation du poste de péage d’Aképé
Il est flambant neuf. En raison des travaux sur la route Lomé-Kpalimé, il avait été délocalisé. Le 11 décembre 2023, le ministère des Travaux publics a annoncé que les travaux de construction et d’équipement du nouveau poste de péage moderne sont entièrement achevés.
En ce qui concerne les travaux de réhabilitation de la route, ils ont un coût de 214 milliards de francs CFA. Le chantier a été lancé le 17 juin 2020.
Une fois achetés, ils permettront de renforcer et d’améliorer la circulation sur cet axe routier considéré comme l’un des plus utilisés en dehors de la nationale 1.
Des milliards investis dans la construction et la réhabilitation des routes
Les travaux consistent en l’aménagement d’une chaussée en 2×3 voies du tronçon Todman-Zanguéra (15 km), l’aménagement en 2×2 du tronçon Zanguéra-Noépé (8 km), et d’une chaussée de 2 voies entre Noépé et Kpalimé (91 km). Ils aideront le Togo à se rapprocher de son objectif de revêtir au moins 60 % de son réseau routier, avec un bon niveau de services.
De 2006 à 2020, on estime que près de 1 000 milliards de francs CFA ont été consacrés aux infrastructures routières suivant un plan décrit en 3 axes : le renforcement de la nationale 1 qui est un important corridor commercial ; la construction des transversales ; et des ouvrages d’art.
La Rédaction