Le taux de pauvreté est en net recul au Togo, selon un rapport de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Inseed) publié en octobre 2020. En 2019, l’indice de pauvreté se situait à 45,5 % au niveau national, contre 58,7 % en 2011. Cela traduit une diminution de 13,2 %. De là à maintenant, du progrès a encore été fait, grâce en partie à des initiatives, dont le projet de Filets sociaux et services de base (FSB).
La mise en œuvre des FSB a marqué un tournant décisif dans la lutte contre la pauvreté et la vulnérabilité. Projet ambitieux, il est soutenu par des partenaires de taille.
Il offre une protection sociale sans précédent aux populations à travers des transferts monétaires, les cantines scolaires, l’amélioration des infrastructures communautaires, l’accès facilité aux services de base tels que la santé, l’éducation, l’eau potable.
Les FSB ciblent les ménages les plus démunis, dont ils renforcent leur résilience économique et promeuvent un développement inclusif et durable dans les régions du pays.
Un financement colossal
Dans le processus de développement, les filets sociaux désignent des actions pour fournir une assistance aux individus, de sorte à les protéger contre les chocs économiques.
De 2017 à 2023, les résultats du projet des Filets sociaux et services de base (FSB) sont immenses. Il a été financé globalement à 39,32 milliards de francs CFA.
Ce financement se constitue comme suit : 28,26 milliards de francs remis par la Banque mondiale, 6,56 milliards de francs donnés par l’Agence française de développement et, en troisième position, l’État togolais qui a sorti de ses caisses 4,5 milliards de francs CFA.
Impact du financement
En termes de réalisations sur la période susmentionnée, grâce au financement de la Banque mondiale, 200 villages ont été dotés de 200 infrastructures de base et 15 043 260 repas scolaires ont été fournis à 52 173 élèves de 161 écoles primaires publiques (EPP).
On compte 15 001 ménages bénéficiaires des mesures d’inclusion économique, dont 11 251 personnes en milieu rural et 3 750 en milieu urbain. Aussi, 104 240 ménages ont eu accès à des transferts monétaires effectués dans 975 localités. En outre, 13 732 femmes ont participé à des formations en développement d’affaires (Foda).
Avec le financement de l’État togolais, 157 888 élèves, dont 76 879 filles, ont pu profiter des repas scolaires dans 1 020 EPP. Il a également permis à 41 008 ménages de toucher des transferts monétaires trimestriels de 15 000 francs payés dans 456 localités.
La Rédaction