L’accès à l’eau potable est un enjeu majeur du XXIe siècle. Il est indispensable pour le bien-être des populations. C’est cela même qui amène le gouvernement à multiplier les initiatives assurant une couverture optimale à travers le pays. Parmi les actions phares, le Projet d’amélioration de sécurité hydrique en milieu urbain au Togo (Pash-Mut) se distingue par son ambition d’améliorer l’approvisionnement en eau potable.
Le Pash-Mut est une réponse au déficit hydrique urbain. Il est en ligne avec la volonté affirmée du président Faure Gnassingbé de fournir le service universel de l’eau. Actuellement, il est établi que le Togo dessert environ 70 % de sa population.
Un programme porteur d’espoir
Le Pash-Mut a été lancé en octobre 2023. Il se consacre depuis lors à installer des systèmes autonomes d’approvisionnement en eau potable dans les zones périphériques de Lomé. D’une durée de 6 ans, le Projet d’amélioration de la sécurité hydrique en milieu urbain au Togo est financé par la Banque mondiale à hauteur de 100 millions de dollars, soit 62 milliards de francs.
Il accroît de façon constante l’accès aux services d’approvisionnement en eau et d’assainissement et leur qualité, améliore la performance opérationnelle du fournisseur des services d’eau potable et optimise la gestion des ressources en eau dans le Grand Lomé.
Le Pash-Mut se structure en 6 composantes : amélioration des services d’approvisionnement en eau potable en milieu urbain ; renforcement des institutions et de l’efficacité du secteur ; amélioration de l’assainissement et de l’hygiène ; renforcement de la gestion des ressources en eau ; gestion de projet et études sectorielles ; intervention d’urgence conditionnelle.
Les réalisations escomptées
Au bout de 6 ans, les dirigeants s’attendent à ce que le projet bénéficie à 950 000 personnes habitant le Grand Lomé, avec tous les clients de la Société togolaise des eaux (TDE) bénéficiant d’une amélioration de la qualité des services. Le Pash-Mut devrait couvrir également 200 000 résidents, étant raccordés aux réseaux pour la première fois.
Par ailleurs, à la date de clôture du projet, un tiers des habitants du Grand Lomé, soit près de 600 000 personnes, devraient bénéficier de la disponibilité d’une usine de traitement des boues de vidange et de services renforcés de collecte et de transport des boues de vidange, a assuré le gouvernement au moment du lancement du projet conforme aux ambitions nationales de développement et d’inclusion sociale et économique.
Il est connu que, grâce aux différentes réalisations et avec le concours précieux des partenaires de l’État, le taux d’accès à l’eau potable, quand il était passé de 60 % en 2020 à 67 % en 2022, correspondait à environ 1 061 000 personnes de plus qui avaient accès à l’eau potable.
La Rédaction