Les répercussions de la déscolarisation peuvent être désastreuses pour un pays quel qu’il soit. Le Togo, convaincu de cela, multiplie les initiatives salvatrices pour maintenir le plus longtemps possible les enfants sur les bancs de l’école. Entre gratuité de l’enseignement, construction d’infrastructures, actions de sensibilisation, etc., le pays s’efforce d’offrir à chaque enfant le droit fondamental à l’éducation.

La déscolarisation reste, dans de nombreuses sociétés africaines, une menace sérieuse pour le développement humain et l’équité sociale. Soucieux de préserver l’avenir des jeunes générations, le président Faure Gnassingbé s’active constamment dans une lutte soutenue contre ce phénomène, qui prive souvent trop d’enfants de la chance d’accéder au savoir.

Parmi les mesures fortes adoptées figure la gratuité des frais de scolarité dans le primaire et le secondaire. Cette décision, saluée par les communautés et les partenaires de l’éducation, permet chaque année d’alléger le poids financier supporté par les familles, notamment en milieu rural, où la précarité constitue l’une des principales causes de l’abandon scolaire.

Également, l’État togolais a entrepris un programme d’alimentation scolaire qui produit les effets escomptés, allant même jusqu’au-delà.

Expansion des cantines scolaires

Au cours de l’année2025, un total de 161 630 élèves à travers tout le pays bénéficieront de repas gratuits à l’école. Les zones les plus vulnérables y compris.

Par exemple, la région des Savanes nourrira 58 122 bouches. Elle sera suivie de la région des Plateaux dans laquelle le programme devrait toucher 33 754 élèves. Viennent ensuite la région de la Kara (30 413 bénéficiaires), la région maritime (21 446 élèves ciblés) et la région centrale (17 895 bénéficiaires à atteindre).

L’objectif est de limiter la déscolarisation davantage qu’elle ne l’est déjà, surtout en milieu rural, et de favoriser le maintien de tous les enfants à l’école, peu importe leur sexe, âge, milieu de provenance… tout en luttant contre la malnutrition infantile. Le programme des cantines scolaires a été lancé en 2008, appuyé ensuite par le Programme alimentaire mondial (PAM) et la Banque mondiale qui ont facilité sa généralisation à l’ensemble du territoire.

En 2023, a été adoptée une loi sur l’alimentation scolaire qui, outre les élèves qu’elle sauve de la faim, stimule l’économie locale puisque les produits alimentaires sont achetés auprès de producteurs locaux et des femmes, appelées les mamans cantines, sont formées pour préparer adéquatement les repas, créant ainsi de l’emploi dans les villages.

En 2023 et en 2024, au total 312 002 élèves ont été nourris, un chiffre en nette progression, symbole de la volonté des autorités de bâtir un système éducatif inclusif et équitable.

Autres solutions apportées

On peut évoquer la construction et la réhabilitation des écoles dans toutes les régions. De nouvelles salles de classe, des équipements pédagogiques sont disponibles, améliorant les conditions d’apprentissage et de travail.

Comme illustration, entre 2023 et 2024, 1 526 salles de classe ont été construites dans les 5 régions, selon le ministère en charge des Enseignements primaire et secondaire. Pour l’année en cours, le gouvernement prévoit de construire 597 salles de classe, pour un coût estimatif de plus de 7 milliards de francs CFA.

La Rédaction