Les chiffres et les faits parlent d’eux-mêmes : la santé de l’enfant connaît une nette amélioration. Dans un pays confronté à des défis en matière de mortalité infantile et de maladies évitables, les réformes entreprises et les investissements consentis produisent des résultats tangibles, redonnant de l’espoir aux familles et de la confiance aux acteurs du système sanitaire.
L’évolution favorable s’explique d’abord par l’engagement de l’État à placer l’enfant au cœur de ses priorités de santé publique. Vaccination élargie, programmes nutritionnels renforcés, lutte acharnée contre le paludisme et les maladies infectieuses, autant d’actions coordonnées qui dessinent les contours d’une politique résolument tournée vers la protection des plus jeunes, comme voulu par le président du Conseil, Faure Gnassingbé.
Les campagnes de vaccination, par exemple, couvrent aujourd’hui une proportion bien plus large d’enfants, réduisant drastiquement la prévalence des maladies évitables.
La réalité traduite par les chiffres
Selon le rapport d’évaluation du Plan national de développement sanitaire (PNDS 2017-2022), la santé de l’enfant n’est plus au niveau qu’elle était il y a encore quelques années.
L’amélioration se traduit par la réduction des taux de mortalité infantile et infanto-juvénile. Ces deux taux sont respectivement passés de 49 à 42 décès pour 1 000 naissances vivantes pour la mortalité infantile et de 88 à 71 décès pour 1 000 naissances vivantes pour la mortalité infanto-juvénile, sur la période de 2014 à 2017.
S’agissant de la mortalité néonatale, elle est restée stable : 27 pour 1 000 naissances vivantes. De 2017 à ce jour, d’autres progrès, non des moindres, sont réalisés. La mortalité attribuable à la charge de morbidité caractérisée par le poids du paludisme a perdu du poids. De même que les infections respiratoires aiguës, les maladies diarrhéiques, les plaies et les traumatismes, la prématurité, l’asphyxie, les infections sévères pour la mortalité néonatale…
La proximité, une des avancées
L’accès aux soins de proximité constitue un facteur clé. Grâce à l’accroissement des formations sanitaires et à leur meilleure répartition sur l’ensemble du territoire, les enfants des zones rurales ne sont plus condamnés à l’attente interminable ou aux déplacements périlleux.
Les consultations pédiatriques sont désormais plus accessibles, permettant une prise en charge précoce et efficace des pathologies infantiles. Les femmes enceintes bénéficient également d’un suivi renforcé, ce qui réduit les risques à la naissance et favorise la survie.
Ces efforts s’accompagnent d’une montée en puissance des ressources humaines en santé : recrutements, formations continues, motivation accrue des agents de santé. L’amélioration de la santé infantile se traduit par des vies sauvées, des sourires retrouvés et un avenir plus assuré pour une génération qui représente l’avenir même du pays.



