Thursday, November 6, 2025

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Crise dans les grands lacs: la solutions de Faure Gnassingbé pour une réponse africaine, durable et souveraine

La communauté internationale s’était réunie jeudi 30 octobre 2025 à Paris à l’initiative conjointe du Togo et de la France pour un soutien à la paix et à la prospérité dans la région des Grands Lacs en proie à une crise humanitaire. Cette rencontre diplomatique co-présidée par Faure Gnassingbé, Médiateur de l’Union africaine en République Démocratique du Congo (RDC) et le Président français Emmanuel Macron, marque l’engagement des deux pays à œuvrer pour la paix et la prospérité dans cette région du continent. A la fin des travaux, le Président togolais Faure Gnassingbé a partagé avec les dirigeants et les acteurs engagés pour la résolution de cette crise humanitaire, trois axes de réflexion qui résument les discussions menées sur la situation humanitaire et les opérations communes prévues.

A sa prise de parole, il a entre autres développé une approche stratégique de la gestion de la crise humanitaire dans la région des Grands Lacs, fondée sur la durabilité et l’appropriation locale des réponses à ce fléau.

Le Médiateur de l’Union africaine a appelé à cet effet à une réponse africaine, intégrée et tournée vers le développement et à une refondation du modèle d’aide. Celle-ci doit être désormais orientée vers la reconstruction, l’autonomie des communautés et le co-financement des programmes de développement dans les zones victimes de crises sécuritaires.

Le Président du Conseil a surtout insisté sur l’appropriation africaine de ce nouveau modèle d’aide humanitaire, afin de favoriser une sortie de crise efficace et une reconstruction durable de la région.

« L’urgence humanitaire appelle désormais à une réponse durable et intégrée. Et cette réponse doit être africaine. L’aide humanitaire doit devenir un fonds vers le développement. L’Afrique doit aussi participer à son propre effort humanitaire, non pas seulement par devoir moral, mais parce que c’est une question de dignité et d’efficacité. Nos États doivent co-financer le programme » a-t-il déclaré.

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