Wednesday, September 10, 2025

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La formation et l’insertion, deux domaines dans lesquels excelle le Togo

L’heure n’est plus seulement à l’accumulation de diplômes, mais à la quête d’une employabilité réelle. Le Togo engage une dynamique visant à préparer ses étudiants à une insertion professionnelle réussie, gage d’une jeunesse épanouie et d’une économie compétitive. Les résultats de cette démarche pragmatique se font déjà nombreux.

Les universités et/ou les instituts de formation togolais sont en pleine mutation. Les curricula sont progressivement adaptés aux besoins du marché de l’emploi, privilégiant les compétences pratiques et les savoir-faire directement exploitables en entreprise.

Des filières innovantes, en phase avec les secteurs porteurs (numérique, énergies renouvelables, agriculture moderne, logistique, etc.) voient le jour pour donner aux jeunes diplômés un profil compétitif, en Afrique comme à l’international.

Les partenariats entre établissements d’enseignement supérieur et les entreprises publiques ainsi que privées se multiplient, favorisant les stages, les apprentissages en alternance et les immersions professionnelles. Cette collaboration réduit de façon louable le fossé entre la théorie enseignée et la pratique en entreprise.

Vacances actives en entreprise, l’illustration parfaite

La première édition du projet Vacances actives en entreprise a été lancée en 2025. Il est initié par le gouvernement et mis en œuvre par l’Agence nationale pour l’Emploi (ANPE).

Démarré en août par une formation en soft skills et en citoyenneté, les Vacances actives en entreprise sont organisées de façon simultanée dans tous les chefs-lieux de régions.

La cible, ce sont les étudiants. Ils suivent des modules pratiques sur la communication, le travail d’équipe, la gestion du temps, la culture d’entreprise et les valeurs citoyennes. Un pas en avant pour eux en ce sens qu’ils se font préparer à une meilleure immersion en entreprise.

Les bénéficiaires sont des étudiants issus des cycles de licence et master. Le projet va au-delà d’un simple stage parce qu’il incarne la vision du président du Conseil, Faure Gnassingbé, à faire de la jeunesse un moteur de croissance.

1 000 étudiants sont concernés par le projet. À la fin de leur apprentissage, leurs compétences pratiques et leurs aptitudes relationnelles seront boostées, ce qui renforce leur employabilité.

Les 1 000 étudiants seront rémunérés dans les structures d’accueil pour le stage d’un mois. Aussi, le projet offre aux stagiaires une indemnité forfaitaire et une déclaration à la Caisse nationale de la sécurité sociale (CNSS) pour la couverture des risques professionnels.

Des dispositifs d’accompagnement fiables

Le gouvernement n’est pas à sa première tentative en la matière. À travers le ministère chargé de l’Enseignement supérieur et celui de l’Emploi des jeunes, il a déjà mis en place des programmes tels que le Paeij-SP, le Faiej, etc.

En 2024 seulement, le nombre d’emplois créés par le Paeij-SP dans toutes les régions s’élève à 3 189. S’agissant du Faiej, acteur incontournable dans la lutte contre le chômage des jeunes, il affichait au 31 décembre 2024 un bilan impressionnant de 6 929 projets financés et plus de 27 000 emplois créés en tout.

Le taux de chômage des jeunes, déjà passé 8,1 % à 6,8 % entre 2011 et 2018, est encore tombé plus bas, grâce aux projets susmentionnés et à d’autres comme le Programme présidentiel d’excellence (PPE), le Programme d’excellence des femmes africaines (Pefa)…

La Rédaction

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