Dans sa quête de transformation économique, le Togo mise sur sa zone franche, un espace qui participe beaucoup à la croissance économique et à l’attraction des investissements. Offrant un cadre fiscal et administratif avantageux, cette zone attire un nombre croissant d’entreprises et contribue à la création d’emplois tout en renforçant la compétitivité du pays sur l’échiquier économique régional.
Créée il y a plusieurs décennies, la zone franche s’inscrit dans une politique visant à faire du pays une plateforme industrielle et logistique en Afrique de l’Ouest. Elle jouit d’une série d’incitations comme l’exonération d’impôt sur les sociétés pendant les premières années d’activité, suivie d’un taux réduit pour les prochaines années ; l’exonération des droits de douane ; la simplification des procédures administratives…
Ces avantages font d’elle une destination prisée par les investisseurs, notamment dans les secteurs de l’agro-industrie, du textile, de la pharmaceutique et de l’assemblage industriel.
Un impact positif sur l’économie togolaise
Grâce aux réformes audacieuses mais surtout salvatrices, la zone franche joue un rôle clé dans l’industrialisation du pays. Cet impact se mesure à travers l’accroissement des entreprises qui opèrent sur place et la création des emplois directs et indirects.
L’impact se mesure aussi à travers les exportations. Les entreprises installées dans la zone franche contribuent significativement au commerce extérieur du Togo, avec des produits exportés vers plusieurs pays, notamment l’Europe, l’Asie, la sous-région ouest-africaine…
L’attractivité de la zone franche togolaise repose aussi sur un atout naturel : la position géographique du pays. Situé au carrefour de l’Afrique de l’Ouest, le Togo offre un accès privilégié aux marchés du Sahel et aux pays de la Cedeao.
Hausse du nombre d’emplois
La création de nouveaux emplois dans la zone franche s’accentue chaque année. Ils sont passés de 3 000 en 2023 à 4 000 en 2024. À en croire les officiels, le potentiel de création de nouveaux emplois de la zone franche est projeté à 5 000 en 2025, tout comme en 2026 et en 2027, ce qui s’annonce déjà enthousiasmant pour les travailleurs et l’économie nationale.
Le ministère de l’Industrie et de la Promotion des investissements s’active déjà pour faciliter l’implantation de nouvelles industries qui sont capables de générer des emplois durables.
Il est dévoilé que, sur la période d’octobre 2020 à août 2024, 59 entreprises implantées ont créé 5 339 emplois permanents. De septembre 2024 à juin 2025, en prenant en compte l’état d’avancement de la construction des nouvelles unités industrielles, il est attendu 5 796 nouveaux emplois permanents, notamment dans le secteur textile.
Le ministère cité reconnaît alors que les prévisions pour cette période permettent de considérer que, pour l’année 2025, les créations d’emplois pourraient dépasser 5 000. Et sur la période 2026-2027, une moyenne minimale annuelle de création de 5 000 emplois est prévue.
La Rédaction