Un combat est mené au Togo pour l’égalité et l’autonomisation de la femme. Le pays place la promotion féminine au cœur de son développement, avec le décuplement des initiatives significatives pour réduire les inégalités entre les sexes, promouvoir les femmes en les intégrant davantage dans la sphère socioéconomique et politique.
Durant la décennie actuelle, la situation des femmes s’est très nettement améliorée grâce à des réformes législatives et des programmes spécifiques. Le pays est actif dans l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes.
L’État a revisité le Code des personnes et de la famille pour garantir des droits équitables aux femmes en matière de mariage, de succession et de propriété.
Le pays s’achemine vers la parité politique, de sorte qu’un quota significatif de postes électifs et nominatifs soit occupé par des femmes. Aujourd’hui, à l’Assemblée nationale tout comme dans le gouvernement, le pourcentage de femmes présentes est satisfaisant.
Accès à l’éducation
Tout commence par là. Une femme instruite ou alphabétisée au moins est plus facile à promouvoir. Des programmes d’éducation sont soutenus par l’exécutif, améliorant le taux de scolarisation des filles au primaire qui est passé à 114 % contre 115 % pour les garçons.
La gratuité de l’école primaire et secondaire, l’alimentation scolaire (School Assur) et la protection sanitaire (School AMU) sont d’autres moyens qui maintiennent longtemps les filles dans le système éducatif au cours de ces dernières années.
Un centre de promotion féminine ouvert à Atakpamé
Depuis le 3 décembre 2024, la commune Ogou 1 dispose d’un centre de promotion féminine. L’initiative est inscrite dans le cadre du Projet de promotion de l’égalité femme-homme dans les communes. Ce dernier va être mis en œuvre dans 4 autres communes que sont Tchaoudjo 1, Kozah 1, Zio 1 et Tône 1.
Le nouveau centre à Atakpamé renferme des salles de formation et un bloc administratif. Il va servir à lutter contre les violences basées sur le genre (VBG) dans les collectivités territoriales.
On attend aussi de lui qu’il favorise l’autonomisation des femmes à qui il va offrir des espaces dédiés pouvant leur permettre de développer des compétences, d’accéder à des opportunités socioéconomiques et de participer de façon active à la gouvernance locale.
Dans la lignée des maisons de la femme
L’une des dernières a été ouverte à Tsévié en février 2023, au même moment que le marché moderne situé à 35 km au nord de Lomé. Cette maison des jeunes et de la femme s’étend sur 4 hectares et est composée d’un bloc administratif, d’un espace réservé aux femmes, d’un espace de co-working, d’un auditorium de 1 000 places. Elle abrite aussi une médiathèque.
La maison des jeunes et de la femme de Tsévié s’ajoute à celles de Kara et de Lomé et à d’autres installées sur le territoire. C’est en quelque sorte un deuxième foyer pour les bénéficiaires qui peuvent s’émanciper à travers les activités qu’elles y développent.
La Rédaction