Elle s’est rapidement révélée comme un véritable levier d’action contre la pauvreté. Les institutions de microfinance offrent aux personnes exclues du système financier classique ou formel, des facilitations pour accéder aux crédits ainsi qu’à d’autres services connexes dans le domaine financier.
La microfinance aide les habitants pauvres, surtout dans les pays en développement qui mettent des actions en œuvre pour atteindre leur pleine croissance.
De façon générale, la microfinance fait référence au micro-crédit. Un micro-crédit, comme le nom l’indique, correspond à un crédit d’un faible montant destiné avant tout à des personnes à faibles revenus, capable de les aider dans leurs activités qu’ils peuvent faire fructifier.
La microfinance vit bien au Togo
Des crédits sont vitaux pour les entreprises dans chaque secteur. Que ce soit pour commencer une activité ou pour la renforcer, les dirigeants garantissent l’accès des crédits à la cible.
En 2022 par exemple, le volume de crédits alloués par les systèmes financiers décentralisés (SFD) a progressé de près de 30 % au Togo. Il s’est établi à 255 milliards de francs CFA, contre 196 milliards en 2021, selon l’exécutif.
Fin septembre 2022, le cumul des crédits octroyés aux acteurs économiques par les institutions de microfinance était de 174 milliards, ce qui fait une hausse de 25 % en glissement annuel. De 2021 à 2022, le taux d’inclusion financière est passé de 82,72 % à 85,72 %.
30 milliards pour la SOGEMEF seule
La Société générale de micro & méso finance a été créée en mai 2014, avant d’ouvrir ses portes au public en 2017. Sa principale mission est de contribuer à améliorer l’accès des TPME, PME, TPMI et PMI togolaises au crédit, selon les besoins de la clientèle.
La SOGEMEF, en partenaire avec l’ANPGF, le Mifa et le Faiej, revendique 30 milliards de francs accordés aux clients de 2017 à 2023. Il y a deux ans, soit en 2021, elle a annoncé avoir distribué un volume total de crédits de 15 milliards de francs. Aujourd’hui, ce chiffre est doublé.
Les crédits sont allés aux citoyens qui travaillent dans les secteurs de l’agriculture, l’élevage, l’artisanat, le commerce, l’hôtellerie, le tourisme et les bâtiments et travaux publics. La structure estime que son portefeuille clients est rempli de plus de 17 000 membres.
La Rédaction