Des professionnels de la santé, issus des acteurs communautaires et leaders traditionnels et religieux, des forces de l’ordre et de la justice renforcent leurs capacités à Lomé. A termes, ces acteurs de santé seront aguerris pour la fourniture des services non discriminatoires. Cette initiative a lieu dans le cadre de la mise en œuvre du projet «Ensemble pour les droits des femmes, des personnes vulnérables et marginalisées par la vulgarisation des procédures de saisine des mécanismes internationaux des droits humains » porté par le Groupe de réflexion et d’action, Femme Démocratie et Développement (GF2D) en collaboration avec la Coalition Togolaise des Défenseurs des Droits Humains (CTDDH) avec le soutien financier de l’ambassade des Etats Unis d’Amérique au TOGO.

Les travaux débutés jeudi 24 août prendront fin le samedi 26 août 2023. Cette rencontre de partage va permettre aux GF2D et ses partenaires de contribuer au renforcement des capacités des acteurs clés  sur les instruments juridiques et  mécanismes nationaux, régionaux et internationaux de protection des droits de l’Homme.

Le but étant d’aider l’État togolais à assumer sa responsabilité première de la promotion et de la protection des droits humains, y compris ceux des personnes vulnérables et marginalisées.

Selon des sources concordantes, la jouissance effective des droits de l’homme au Togo comme ailleurs dans le monde demeure un défi, notamment pour les groupes vulnérables et marginalisés.

A en croire le GF2D, ces cibles souffrent de différentes formes de violation de droits humains ; les femmes y compris les femmes handicapées sont confrontées à des normes et pratiques discriminatoires ainsi qu’à différentes formes de violence qui ne facilitent pas le développement de leur potentiel et leur pleine participation à la gestion des affaires publiques.

Aussi, relève-t-on, la protection des personnes handicapées souffre de la faible prise en compte des spécificités de chaque catégorie de handicap dans les politiques et programmes de développement.

Ainsi, à travers les communications qui se poursuivent au cours de cet atelier,  les participants auront une vue globale sur les droits humains et libertés fondamentales, ainsi que  les mécanismes internationaux de protection des droits de l’homme des Nations Unies. Ils prendront également connaissance des procédures spéciales des Nations Unies, tout en ayant une vue globale du système africain de protection des droits humains. Aussi, au cours de cette formation, ces acteurs de santé verront leurs capacités renforcées relativement aux  mécanismes nationaux de protection des droits humains : La Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), les mécanismes nationaux de protection des droits humains : Le rôle des juridictions nationales dans la protection des droits des personnes vulnérables de même que les opportunités et défis pour la protection des personnes vulnérables par les différents acteurs.

Il s’agit donc de familiariser les professionnels de la santé, des acteurs communautaires et leaders traditionnels et religieux, des forces de l’ordre et de la justice prenant part à cette rencontre sur les instruments juridiques de protection des droits humains

Outiller les acteurs sur les  mécanismes nationaux, régionaux et internationaux de protection des droits de l’Homme, Susciter la réflexion sur la synergie entre les différents acteurs dans la prise en charge des personnes vulnérables et marginalisées pour une meilleure protection des  droits des personnes vulnérables et marginalisées.

« Nous voulons échanger avec les acteurs sur les difficultés que les personnes vulnérables et marginalisées rencontrent au quotidien dans la jouissance de leurs droits pour que ces acteurs tiennent compte de leurs responsabilités en tant représentants de l’état et garants des droits humains pour offrir des services qui respectent les droits de tout un chacun », a partagé Michelle Agueh Secrétaire générale du GF2D.

Reporterdafrique