Pour une société plus équitable et résiliente, le Togo mise sur un mécanisme d’une efficacité connue qui va avec les retombées sociales majeures : les transferts monétaires directs aux ménages vulnérables. Cette politique, adossée au vœu d’un mieux-être constamment émis par le gouvernement, renforce la protection sociale et stimule l’entrepreneuriat de proximité, transforme progressivement le quotidien de milliers de familles dans tout le pays.
Les programmes qui garantissent des transferts monétaires se succèdent au Togo. En période de Covid-19, le projet Novissi a fait ses preuves. Parallèlement, le projet de Filets sociaux et services de base (FSB) mis en œuvre par l’Agence nationale d’appui au développement à la base (Anadeb) n’est pas en reste. Il octroie, sans contrepartie aucune, une aide financière à des personnes ou des familles identifiées comme étant en situation de précarité.
L’objectif est de soulager les besoins de première nécessité et d’offrir aux bénéficiaires la possibilité de lancer ou de renforcer une activité génératrice de revenus. Ces appuis prouvent leur pertinence, offrant ainsi une bouffée d’oxygène à des travailleurs du secteur informel durement éprouvés, leur permettant de subvenir à leurs besoins.
Des transferts pour cette année
Le ministère du Développement à la base, de l’Inclusion financière, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes continue, comme les années précédentes, de tendre cette main aux citoyens. Le nombre de ménages bénéficiaires de transferts monétaires prévus par région en 2025 (octroyés par l’AFD et l’État togolais) devrait être au total de 31 450.
Dans Lomé Commune, 1 230 ménages sont attendus. Dans la région maritime, cela devrait bénéficier à 9 800 ménages selon les prévisions et à 368 dans les Plateaux.
44 ménages dans la région centrale, 9 766 dans celle de la Kara et enfin 10 242 ménages dans la région des Savanes sont aussi précisés comme potentiels bénéficiaires de transferts monétaires par le ministère, chiffres confirmés dans le budget citoyen 2025.
Une politique sociale à visage humain
Au-delà des chiffres, il s’agit d’une approche qui traduit une philosophie d’accompagnement respectueuse de la dignité des bénéficiaires. C’est la logique de responsabilisation et de développement durable. Ils permettent aux populations vulnérables de conserver leur autonomie et de bâtir elles-mêmes les bases de leur résilience économique.
En consolidant les filets sociaux à travers ces transferts monétaires, l’État poursuit son ambition de réduire les inégalités sociales et d’assurer une croissance inclusive. Alors que les défis liés à la pauvreté et au chômage demeurent prégnants, ces actions efficaces posent les jalons d’une société plus solidaire, où chaque citoyen, quelle que soit sa condition de départ, peut espérer améliorer sa situation et participer à la dynamique nationale.
La Rédaction