Les infrastructures routières ont un rôle stratégique dans la dynamique économique et sociale d’un pays. Le Togo consacre d’importants efforts à l’entretien et à la modernisation de son réseau routier. Une politique qui contribue à fluidifier la circulation, à renforcer la sécurité et à désenclaver les localités.
Le Togo s’est engagé dans une vaste politique de réhabilitation et d’entretien de son réseau routier. Dans un pays où la route demeure le principal moyen de transport des personnes et des marchandises, cet effort d’amélioration continue des infrastructures constitue un levier essentiel pour la croissance et le bien-être des populations.
À travers la mise en œuvre de programmes annuels d’entretien routier, les services compétents veillent à la réfection des chaussées, au curage des caniveaux et à la réparation des ouvrages de franchissement.
Des kilomètres de routes nationales et de pistes rurales sont régulièrement remis en état, facilitant ainsi l’accès des populations aux services sociaux de base et aux marchés.
L’État renforce par ailleurs les capacités techniques et logistiques de la Société autonome de financement de l’entretien routier (Safer) et des entreprises locales. Cette stratégie vise non seulement à garantir un meilleur entretien du patrimoine routier national, mais également à créer des emplois et à dynamiser l’économie locale à travers les travaux publics.
2 384 km de routes entretenus en 2024
Dans le cadre de sa politique d’aménagement du territoire, rien n’arrête les pouvoirs publics dans le développement du réseau routier. Il existe une dynamique de grands travaux, visant à améliorer la mobilité humaine.
Au cours de l’année 2024, ce sont exactement 2 384,41 km de routes nationales qui ont été entretenus, dont près d’un tiers dans la région des Plateaux qui concentre 753,91 km de routes entretenus. Suivent la région maritime (554,65 km) et la région de la Kara (551,86 km).
Pour 2025, les autorités ont l’ambition d’atteindre 1 595 km de routes nationales entretenues sur l’ensemble du territoire. Par région, les Plateaux sont toujours prioritaires avec 552,10 km prévus, la région maritime avec 315,30 km et la région de la Kara avec 259,50 km.
Les 2 autres régions, la Centrale et les Savanes, obtiennent chacune 252,60 et 215,50 km de routes à entretenir. S’agissant des routes bitumées, 39 km ont été construits ou réhabilités en 2024 et le gouvernement prévoit une évolution en 2025, avec 124,45 km de routes bitumées en projet, entre la Kara (65,15 km), la Centrale (55,3 km) et Lomé-Commune (4 km).
La Rédaction
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