La lutte contre la mortalité infantile est intense sur le sol togolais. La santé des mères et de leur nouveau-né est un sujet qui préoccupe assez le président de la République Faure Gnassingbé, qui a déjà assuré qu’aucune femme ne doit perdre la vie en essayant d’en donner. C’est à cela que lui et son gouvernement s’en tiennent, ne s’écartant jamais des tâches à réaliser pour que cette volonté devienne une réalité.
L’exécutif travaille sans relâche pour offrir à chaque enfant un meilleur départ dans la vie. La mortalité infantile est souvent liée à des facteurs tels que les infections néonatales, les complications à la naissance, la malnutrition de la maman et/ou du nouveau-né, les maladies infectieuses un accès limité aux soins prénatals et postnatals, etc.
Dans certaines zones, ces causes sont exacerbées par un manque d’infrastructures sanitaires et une absence ou une insuffisance de personnels qualifiés. C’est la raison pour laquelle les pouvoirs publics ont mis en place le programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né appelé Wezou (souffle de vie) en langue locale.
Un bilan éblouissant
À fin septembre 2024, Wezou revendiquait 633 426 femmes enrôlées. Le projet lancé en août 2021 opère des miracles. Cette initiative, déployée sur instruction présidentielle, a permis d’assurer 366 245 accouchements sur la période.
En tout, ce sont exactement plus de 3,2 millions de prestations qui ont été fournies dans le cadre du programme, améliorant ainsi nettement la santé maternelle et infantile.
Le programme Wezou prend en charge une partie des frais des soins de toutes les femmes enceintes, sans aucune exception. Par dérogation, même les mineures enceintes sont enrôlées, pas pour encourager la cible à tomber enceinte, mais pour ne pas lui donner des raisons de croire que tomber enceinte est une fatalité ou encore que sa vie est foutue.
La prise en charge offerte par Wezou à toutes les Togolaises enceintes commence dans les centres de santé publics et accrédités de premier niveau comme les unités de soins périphériques (USP) et les hôpitaux de préfecture (CHP).
Réduction de la mortalité infantile
Une Enquête harmonisée sur les conditions de vie des ménages (EHCVM) a été réalisée sur la période 2021-2022. Elle a permis de se rendre compte des progrès notables en matière de santé dans toutes les régions du pays.
La mortalité infantile, en l’occurrence, a connu une réduction remarquable d’environ 50 %. Elle est passée de 124 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2010 à 58 décès pour 1 000 naissances vivantes en 2022.
Cette régression, synonyme de vie sauve, s’explique par l’amélioration de l’accès aux soins à travers la construction et la réhabilitation de centres de santé, l’équipement des hôpitaux, les programmes de vaccination contre des maladies, la lutte contre la malnutrition incluant la supplémentation en vitamine A et la promotion de l’allaitement exclusif…
La Rédaction
