L’avenir du Togo ne rime pas avec attente, mais anticipation. L’année 2025 achevée, l’action publique se projette vers 2026 avec une ambition : faire du budget de l’État un véritable levier de bien-être collectif, de justice sociale et de croissance partagée. Loin d’un simple exercice comptable, la loi de finances se dessine comme un pacte de solidarité entre la nation et ses citoyens.
Le projet budgétaire pour 2026 place résolument l’humain au centre des priorités. Dans un contexte mondial encore marqué par des incertitudes économiques, le Togo fait le choix de protéger les plus vulnérables tout en consolidant les bases de la résilience nationale. Santé, éducation, protection sociale, accès à l’eau potable et à l’électricité figurent parmi les secteurs qui concentrent les efforts financiers les plus significatifs.
La poursuite de l’assurance maladie universelle, avec l’intégration progressive de nouvelles couches sociales, illustre cette volonté de bâtir une société plus équitable. Le budget 2026 entend ainsi renforcer la couverture sanitaire, réduire les restes à charge et garantir à chaque Togolais un accès digne aux soins essentiels.
Chiffres dévoilés
Le 17 décembre 2025, le Conseil des ministres a examiné et adopté le projet de loi de finances rectificative, exercice 2025. Ce projet de loi nécessitait une « actualisation des prévisions budgétaires initiales afin de garantir la sincérité et la transparence dans la gestion des finances publiques », précise le gouvernement.
Les recettes budgétaires sont donc révisées à 1 472 milliards de francs CFA. Elles sont donc en baisse de 1 % par rapport à la loi de finances initiale. S’agissant des dépenses, elles sont portées à 1 717,1 milliards de francs CFA, en hausse de 2,3 %. Ainsi, le budget rectifié s’équilibre à 2 436 milliards de francs CFA, soit une augmentation de 1,6 %.
Pour 2026, comme adopté le 9 décembre 2025 par les députés, le budget est arrêté à 2 751 milliards de francs CFA, ce qui traduit une hausse supérieure à 10 %, comparé à 2025. L’État prévoit donc une croissance de 6,5 % pour 2026, au-dessus donc des perspectives dans l’espace Uemoa et Cedeao.
Les dépenses à consacrer à la santé, à l’éducation et à la protection sociale représentent près de 48 % du budget total. La part dédiée à la transformation économique bondit de 29,3 %, une aubaine de développement pour les secteurs porteurs tels que l’agriculture, l’industrie, le numérique…
Une solidarité traduite en investissements
La solidarité budgétaire au Togo se matérialisera dans la nouvelle année par des investissements structurants destinés à améliorer durablement les conditions de vie. Routes, infrastructures scolaires et sanitaires continueront de bénéficier d’allocations substantielles afin de réduire les disparités territoriales.
En investissant dans les zones rurales comme dans les centres urbains, l’État affirme une vision équilibrée du progrès. Chaque territoire est appelé à devenir un espace d’opportunités et non un angle mort des politiques publiques.
Le budget 2026 s’inscrit également dans une dynamique de gouvernance renouvelée. Ainsi se dessine un avenir où le budget devient plus qu’un document financier : un instrument de confiance, un outil de justice et une promesse tenue envers la nation.









