Le Togo s’attelle à réaliser son ambition de garantir à l’horizon 2030 un accès universel à des services énergétiques à moindre coût. Le fonds d’électrification Tinga est l’une des initiatives mises en œuvre pour y arriver. Un an après son lancement, il a déjà à son actif des milliers de bénéficiaires.
Grâce à une enveloppe de 03 milliards de francs CFA, le fonds Tinga offre des subventions remboursables aux populations à faible revenu afin de leur faciliter le branchement à l’énergie électrique basse tension ou à un mini-réseau basse tension. Aujourd’hui, le mécanisme enregistre 100 000 bénéficiaires dans les régions de la Kara et des Savanes.
Améliorer le taux d’électrification
Tinga est créé pour augmenter le taux d’électrification dans les deux régions. Ce taux qui était de 22% dans la région des Savanes, passera à 31%. De 35% dans la région de la Kara, il ira à 50%. Avec ces nouveaux raccordements, l’atteinte de ces objectifs est sur la bonne voie.
Les 100 000 bénéficiaires sont sauvés. Le raccordement au réseau électrique améliorera sans l’ombre d’un doute leur vie. Cela favorise la création des activités génératrices de revenus à l’instar de la vente des produits congelés. Dans la nuit, la présence de la lumière dissuadera également les cambrioleurs.
Autres projets d’électrification
Des outils sont également mis en œuvre pour garantir un accès universel à des services énergétiques d’ici 2030. Au rang de ces projets, il y a Cizo. Programme présidentiel qui permet à des milliers de Togolais d’avoir accès à l’électricité. Ce qui contribue à améliorer le taux d’électrification au Togo.
En dehors de Cizo, il y a la construction de la centrale solaire Kékéli Efficient Power. Sa construction a coûté 67 milliards de francs CFA. Avec une capacité de 65 MW, elle permettra l’électrification de plus de 250 000 ménages, soit 1,5 million de Togolais.
Une autre initiative d’électrification est aussi dans les tuyaux. Il s’agit de la construction d’une centrale solaire photovoltaïque à Dapaong, ceci en marge du projet régional solaire d’intervention d’urgence (Respite). Cette centrale sera construite sur une superficie de plus de 115 hectares, et disposera d’une puissance de 30 mégawatts.
La Rédaction