L’épanouissement de la jeunesse importe beaucoup à l’État togolais et au président du Conseil des ministres, Faure Gnassingbé. Deux organes gérés par le gouvernement se distinguent alors par leur engagement constant en faveur de l’autonomisation et de l’intégration socioéconomique des jeunes : le Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej) et l’Agence nationale du volontariat au Togo (ANVT).
Chacun dans son domaine, ils œuvrent avec détermination à bâtir un avenir meilleur pour la jeunesse togolaise. À partir de son opérationnalisation en 2012, le Faiej s’est positionné comme un mécanisme d’encouragement de l’esprit d’initiative chez les jeunes de 18 à 40 ans.
Il offre des financements à taux préférentiels ainsi qu’un accompagnement technique à ceux qui aspirent à créer ou à développer leur activité. Artisanat, agriculture, services, commerce ou encore industrie légère… aucun secteur n’échappe à l’appui du fonds, qui a su instaurer un climat de confiance auprès des jeunes entrepreneurs.
Au-delà du simple soutien financier, le Faiej organise des formations en gestion, marketing, leadership et techniques de production. Cette approche intégrée garantit non seulement la viabilité des projets financés, mais contribue aussi à forger une génération d’entrepreneurs conscients des exigences du marché et capables de se positionner durablement.
De son côté, l’ANVT incarne une autre facette de l’engagement de l’État pour la jeunesse. Créée en 2011, l’Agence valorise le volontariat comme outil de développement personnel et collectif. Elle permet à des milliers de jeunes, diplômés ou non, de s’impliquer dans des actions sociales, éducatives, sanitaires ou environnementales à travers tout le pays.
La création d’emplois, une de leurs forces
Le Faiej et l’ANVT ont engendré des retombées positives appréciables au cours de l’année 2024. Dans Lomé Commune, 273 emplois ont été rendus concrets par les 2 projets.
Dans la région maritime, le nombre d’emplois créés au cours de l’année mentionnée est de 116. Il est de 308 dans les Plateaux et de 406 dans la région centrale.
Plus au nord du pays, précisément dans les régions de la Kara et des Savanes, le nombre d’emplois créés est respectivement de 2 272 et de 2 780. La région des Savanes est donc celle ayant obtenu le plus d’emplois pour sa population jeune en quête de travail. Le total d’emplois pour toutes les régions évoquées est alors de 6 155.
Des impacts mesurables sur le bien-être des jeunes
Les résultats sont éloquents. Le Faiej a permis la création de plusieurs milliers d’entreprises, générant des emplois et redynamisant des secteurs jusque-là délaissés. Quant à l’ANVT, elle revendiquait plus de 65 000 volontaires mobilisés depuis son apparition jusqu’en 2023, dont nombre d’entre eux ont par la suite intégré le marché du travail ou lancé leur propre projet.
Ces dispositifs contribuent non seulement à réduire le chômage et le sous-emploi, mais améliorent aussi le bien-être des jeunes en leur offrant des opportunités d’expression, d’apprentissage et d’épanouissement personnel.
Sans aucun doute alors, ce double dispositif, soutenu par les plus hautes autorités du pays, s’inscrit dans une politique nationale ambitieuse en faveur de la jeunesse. Il traduit la volonté du gouvernement de faire des jeunes les artisans du développement économique et social.
La Rédaction