La politique togolaise de modernisation du réseau routier est ambitieuse. À travers des injections d’argent, des décisions qui tapent dans les mille et un engagements toujours constants, le pays améliore la qualité de ses infrastructures routières, facilitant ainsi la mobilité des biens et des personnes.
Au fil des années, les infrastructures routières sont devenues un levier clé pour l’intégration économique et la transformation du pays. Entre 2018 et 2024, plusieurs centaines de kilomètres de routes ont été réhabilités ou construits.
Un réseau qui s’agrandit
C’est justement la volonté qui sous-tend les actions du Togo qui accélère l’enjolivement des infrastructures. Elles s’étendent aux routes, au port autonome et à l’aéroport de Lomé. Le pays dispose ainsi d’un réseau routier qui s’étend sur 11 777 kilomètres, dont 2 101 kilomètres de routes nationales revêtues et 1 473 kilomètres de voiries urbaines.
À ces infrastructures s’ajoutent 1 294 kilomètres de routes nationales non bitumées et 6 802 kilomètres de pistes rurales qui sont indispensables pour le désenclavement des zones éloignées des villes du pays.
Il est donc défini que le Togo est traversé par 3 corridors routiers sous-régionaux. Ensemble, ils favorisent les échanges commerciaux avec les pays voisins. Ce sont le corridor économique Lomé-Ouagadougou-Niamey qui traverse le pays sur 746 kilomètres, le corridor Lomé-Hillacondji et l’axe Abidjan-Lagos.
Devenir un hub logistique de premier plan en Afrique de l’Ouest
C’est ce qui motive le Togo. Il a vite compris que la capacité d’accueil de son port, qui attire du monde, est une chose encourageante. Le port de Lomé est le seul en eau profonde de la côte ouest-africaine et qui peut accueillir des navires de troisième génération.
En 2014, par exemple, un montant de 300 milliards de francs CFA a été investi dans un projet de troisième quai de 450 mètres, capable de recevoir jusqu’à 7 000 conteneurs de 20 pieds. Sur place, la croissance du trafic est évocatrice. En 2023, le port a enregistré un volume de 1,9 million d’équivalents vingt pieds (EVP), contre 311 500 EVP en 2013.
Réseau aérien
Dans le secteur aérien, le Togo sait comment miser sur l’aéroport international Gnassingbé Eyadema. Au cours des dernières années, l’infrastructure a été rendue plus praticable et davantage accueillante. L’aéroport, qui couvre une superficie de 413 hectares, a connu en 2016 l’inauguration d’une nouvelle aérogare conforme aux standards internationaux.
S’agissant du trafic de passagers, la plateforme aéroportuaire a atteint 1,4 million en 2023 et espère parvenir à 1,5 million de passagers d’ici la fin de l’année.
Cette progression du trafic fait augmenter les recettes non fiscales de l’aéroport, qui sont passées à 12,38 milliards de francs CFA au premier trimestre de l’année 2024, contre 4,9 milliards pour la même période de l’année 2023.
Les initiatives prises par le Togo lui permettent de se doter d’un réseau routier moderne et performant, moteur de croissance et de développement durable. Une avancée qui améliore durablement la qualité de vie des citoyens.
La Rédaction