Le Togo est résolument engagé pour les Objectifs de développement durable (ODD). Dans un contexte mondial marqué par des défis sociaux, environnementaux et économiques, le Togo inscrit sa stratégie nationale dans la dynamique des ODD. Par des actions concrètes et des réformes multisectorielles, le pays affirme sa volonté de bâtir une société plus juste, prospère et respectueuse de l’environnement.
Depuis l’adoption par l’Assemblée générale des Nations unies de l’Agenda 2030, les Objectifs de développement durable se sont imposés comme le cadre de référence pour les politiques publiques à travers le monde. Le Togo, fidèle à sa tradition d’engagement pour le progrès social et humain, a très tôt intégré ces priorités dans ses orientations nationales.
L’élaboration de la Feuille de route gouvernementale 2025 témoigne de cette volonté d’alignement stratégique. Les projets phares contenus dans ce document ambitionnent de réduire durablement la pauvreté, de renforcer l’accès aux services sociaux de base, de moderniser les infrastructures et de promouvoir une croissance inclusive.
Une nouvelle étape franchie
Le Togo s’est dernièrement doté, avec l’appui du Programme des Nations unies pour le développement (Pnud), d’une carte d’investissement axée sur les ODD. Il s’agit d’un outil qui identifie des opportunités économiques intéressantes et à fort impact social ainsi qu’environnemental, qui sont surtout en adéquation avec les priorités du pays.
Il est précisé que la carte d’investissement recense une dizaine d’opportunités structurées autour de 5 secteurs prioritaires que sont l’agriculture et les boissons, la fabrication et la transformation, les infrastructures, les énergies renouvelables et les services. Sont incluses dans les services l’éducation, la santé, la finance, les TIC…
Tourné vers une industrie agroalimentaire pouvant répondre aux besoins d’autosuffisance alimentaire, le pays privilégie le domaine avec une identification de 3 groupes de filières.
Ce sont les filières à fort potentiel de marché et d’emploi : ananas, apiculture, aquaculture, champignon, fonio, karité, légumes, racines et épices, sésame, soja. Ensuite, les filières dont le marché est assuré, mais à moindre potentiel d’emploi : anacarde, arachide, aviculture, cacao, café, coton, mangue, manioc, petits ruminants, riz. Et enfin les filières à potentiel plus limité : élevage d’escargots ou de lapins, production de lait, palmier à huile.
Outre l’agro-industrie, le Togo prévoit de mobiliser les investisseurs autour de projets d’infrastructures, de logements sociaux, d’accès à l’électricité, de services sociaux de base.
Attirer plus d’investisseurs
Le Togo est un pays connu pour son environnement favorable aux affaires, attirant les investisseurs locaux et étrangers. La nouvelle carte d’investissement veut que chaque opportunité soit accompagnée d’un modèle d’affaires inspiré des bonnes pratiques du secteur privé et des priorités définies par le gouvernement togolais.
Cela offrira aux investisseurs une visibilité sur les retombées économiques, tout en garantissant un impact concret sur les Objectifs de développement durable (ODD).
Ce sont des modèles d’affaires envisagés qui permettront de garantir un retour sur investissement et qui contribueront sans contestation à l’atteinte des ODD.
La Rédaction