Au Togo, le taux d’accès en 6ème est en constante progression, porté par les mesures sociales de l’État. Au fil des années, le pays enregistre une amélioration notable de ce taux, une dynamique rendue possible grâce à la mise en œuvre de politiques qui facilitent la poursuite des études après le primaire.

L’éducation reste l’un des socles du développement du Togo. En raison de cela, les autorités publiques déploient des stratégies ambitieuses visant à garantir un accès élargi et équitable à l’enseignement secondaire, notamment à la classe de 6ème, qui marque l’entrée au collège.

Le résultat est net : le taux d’accès en 6ème connaît une progression constante, reflet des efforts du pays pour bâtir une école inclusive et accessible.

Les indicateurs

Dans le Budget citoyen 2025, il est indiqué que le taux d’accès à la classe de 6ème est de 83,40 % en 2023. Une année après, il est monté à 88,60 %.

Au cours de cette année 2025, ce taux est attendu à 123,90 %, soit une progression significative de plus de 35,5 points. Les évolutions marquées du taux d’accès en 6ème s’expliquent quelque part par le ratio apprenants publics/enseignants publics au primaire, qui était de 49 en 2023 puis de 52 en 2024.

Cela signifie un enseignant pour 49 élèves en 2023 et pour 52 en 2024, une donnée traduisant l’effort de lutte contre l’insuffisance des enseignants et le surpeuplement des élèves dans les salles de classe. La bonne préparation des élèves au collège, cumulée à leur assiduité, a donné un taux brut de scolarisation au premier cycle du secondaire de 75,50 % en 2023 et de 80,40 % en 2024, avec un taux de 126,10 % espéré en 2025.

Parlant du taux d’achèvement de ce premier cycle du secondaire (de la classe de 6ème à la 3^ème), il était de 61,40 % en 2024, contre 58,30 % en 2023. Les autorités éducatives s’attendent à ce qui soit de l’ordre de 92,40 % en cette année 2025.

Les accomplissements phares

Parmi les actions entreprises pour parvenir à ces fins figure en première ligne la gratuité de la scolarité dans le primaire et le secondaire public, instaurée depuis plusieurs années. Cette mesure permet de réduire considérablement les déperditions scolaires, en particulier dans les zones rurales où la pauvreté constituait un obstacle majeur à la poursuite des études.

À cette initiative s’ajoutent l’alimentation scolaire gratuite, une action qui contribue non seulement à maintenir les enfants à l’école jusqu’en fin de cycle primaire, mais aussi à encourager les familles à envisager leur inscription en 6ème.

School Assur devenu School AMU s’occupe de prendre en charge les frais des soins sanitaires des enfants lorsqu’ils tombent malades. Autant de décisions politiques judicieuses qui rendent meilleurs les investissements dans l’éducation pour garantir aux générations actuelles et futures des perspectives prometteuses et durables.

La Rédaction