Le Paeij-SP est un précieux tremplin pour la jeunesse togolaise. Dans une ère où l’accès à l’emploi demeure pourtant un défi pour une large frange de cette jeunesse africaine, le pays fait figure de modèle en multipliant les initiatives en faveur de leur insertion socioprofessionnelle. Parmi elles, le Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (Paeij-SP) qui se démarque par son envergure et son impact concret sur la vie de milliers de jeunes.
Mis en œuvre depuis des années, le Paeij-SP a pour objectif de favoriser l’accès des jeunes à des emplois décents et durables, en particulier dans des secteurs jugés porteurs pour l’économie nationale. Les domaines privilégiés offrent ainsi des opportunités diverses et prometteuses. Le projet mise sur le renforcement des compétences techniques et entrepreneuriales des jeunes et la facilitation de leur insertion professionnelle.
Réalisations en 2024
Dans le document du budget citoyen 2025, il est dévoilé le nombre d’emplois crées par région en 2024 par le Paeij-SP. Ils sont au nombre de 2 dans Lomé Commune.
Dans la région maritime, 175 emplois ont été créés, contre 1 034 dans les Plateaux, région ayant obtenu le plus grand nombre d’emplois parmi toutes.
Au niveau de la région centrale, il s’agit de 546 emplois, 467 dans la Kara et 965 dans les Savanes. Le total d’emplois créés dans toutes les régions susmentionnées s’élève alors à 3 189, touchant des milliers de jeunes sur tout le territoire.
Des formations qualifiantes et adaptées aux besoins du marché
L’une des grandes forces du Paeij-SP réside dans son dispositif de formation, pensé pour coller au plus près des exigences du marché de l’emploi. Des modules pratiques et certifiants sont proposés aux jeunes bénéficiaires, qu’ils soient diplômés, en décrochage scolaire ou porteurs de projets.
Par exemple, dans le domaine agricole, des sessions spécialisées sont organisées sur les techniques de production moderne, la transformation agroalimentaire et la gestion d’exploitation. Dans le numérique, des ateliers portent sur le développement web, la maintenance informatique et la gestion de contenus digitaux.
L’entrepreneuriat jeune est donc au cœur de la dynamique. Des dispositifs d’amorçage et de financement sont mis à la disposition des jeunes désireux de créer leur propre activité. Des concours de plans d’affaires, des incubateurs et des centres d’affaires offrent un cadre d’éclosion aux talents locaux.
Le Paeij-SP et d’autres mécanismes dont la liste est longue promeuvent l’employabilité des jeunes et des femmes, engendrant une réduction notable des taux de pauvreté et de chômage dans le pays. Le taux de chômage global est passé de 6,5 % en 2011 à 3,9 % en 2018, tandis que celui des jeunes a chuté de 8,1 % à 6,8 % sur la même période, pour preuve. Ces chiffres ont encore régressé ces dernières années, signe des progrès obtenus dans la lutte.
La Rédaction