Le Togo poursuit résolument l’amélioration de son réseau de pistes rurales, condition indispensable au désenclavement des villages et à la dynamisation des activités économiques en milieu rural. L’élimination des points critiques, longtemps sources d’isolement et de difficultés d’accès, est devenue la priorité du gouvernement.

Dans un pays à vocation agricole (40 % du PIB et 65 % de la population active travaillent dans le secteur) comme le Togo, l’accessibilité des zones rurales demeure un enjeu stratégique pour la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté et le développement économique.

Connaissant cette réalité, l’État engage un vaste programme d’aménagement et de réhabilitation des pistes rurales à travers l’ensemble du territoire. Ces travaux visent principalement à améliorer la circulation des personnes et des biens entre les zones de production et les centres urbains. Ils permettent également de faciliter l’accès des populations aux services sociaux de base tels que l’éducation, la santé et les marchés locaux.

L’une des innovations majeures de ce programme réside dans l’identification et l’élimination systématique des points critiques. Il s’agit de portions de pistes autrefois impraticables en saison des pluies surtout, souvent à cause de bourbiers, de gués mal aménagés ou de fossés dangereux. Grâce à des travaux ciblés de remblaiement, de construction de petits ouvrages de franchissement et de stabilisation des sols, ces obstacles sont progressivement supprimés, rendant les trajets plus sûrs et plus rapides.

Plus de 600 km de pistes rurales traités en 2024

Au cours de l’année écoulée, au total 632,53 km de pistes rurales ont été aménagés ou réhabilités, dont 111,6 km dans la région des Plateaux, avec justement un regard très particulier sur l’élimination des points critiques.

L’année 2025 est celle de tous les défis parce que le gouvernement la veut ambitieuse. Il a fixé les prévisions à 1 429,87 km de pistes rurales à ouvrir ou réaménager, ce qui renforcera les liaisons entre les localités reculées et les grands centres économiques.

Les travaux déjà effectués dans les localités bénéficiaires stimulent l’activité économique, favorisent les échanges commerciaux et contribuent à la réduction de la pauvreté. Le Togo renforce ainsi son tissu productif et se rapproche du développement inclusif, comme attendu par la Feuille de route gouvernementale qui place les infrastructures au cœur même de la transformation structurelle du pays pour une émergence rapide et durable.

La Rédaction