Saturday, April 26, 2025

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HomesantéLe Togo opposé aux maladies non transmissibles

Le Togo opposé aux maladies non transmissibles

Souvent négligées par rapport aux maladies infectieuses, les maladies non transmissibles (MNT) prennent une place centrale dans les politiques de santé publique du Togo. Hypertension, diabète, maladies cardiovasculaires, cancers, maladies respiratoires chroniques, elles sont nombreuses si silencieuses, mais représentant un défi majeur en raison de leur impact sur la population et le système de santé.

Au Togo, pour y faire face, le gouvernement déploie des stratégies de prise en charge améliorée. La progression de ces maladies s’explique par plusieurs facteurs.

Ce sont entre autres l’évolution des modes de vie, avec une alimentation déséquilibrée, la sédentarité et la consommation excessive de sel, de sucre et de graisses ; l’urbanisation croissante, qui favorise la pollution et le stress ; l’usage du tabac et de l’alcool, dont les effets néfastes sont bien documentés, etc.

Mieux les contrer

Le secteur de la santé, en pleine transformation, s’appesantit également sur les maladies non transmissibles. La lutte est marquée par des efforts en matière d’accès aux soins, de construction des centres de traitement et de suivi psychologique, de disponibilité du personnel prêt à tout pour faire bien se sentir les malades, de l’existence d’un plan pragmatique, etc.

Les maladies non transmissibles sont bien présentes dans le paysage sanitaire togolais. Les résultats de l’enquête STEPS de 2021 montrent que la prévalence de l’hypertension artérielle est montée de 19,6 % en 2010 à 27,4 % en 2021. La même prévalence, au niveau du diabète, est de 4,9 %, soit pratiquement le double si on la compare à celle de 2010.

Par ailleurs, les cancers s’érigent en véritable problème en Afrique de l’Ouest. En 2020, plus précisément, les pays de cette zone ont enregistré 5 208 nouveaux cas, dont 3 468 décès. D’entre eux tous, le cancer du sein est le plus fréquent, représentant 16,3 % des cas.

Au Togo, des mécanismes sont actifs pour se protéger vigoureusement contre ces maladies. L’un de ces projets est la construction d’un centre national de traitement du cancer à Lomé.

Une infrastructure et des technologies de pointe

Le Centre international de cancérologie de Lomé (CICL) se trouve à Amadahomé, dans la commune du Golfe 5. Il est l’un des plus équipés dans la sous-région.

Sa mise en place répond au besoin de contrer tous les types de cancer. Le centre est alors spécialisé dans des domaines comme le dépistage et la prévention, l’imagerie, la radiothérapie, la chimiothérapie, les soins de supports…

Le cancer du col de l’utérus est l’une des maladies qui dérangent la gent féminine. Vent debout contre ce cancer, le Togo a choisi de prévenir à travers la sensibilisation et la vaccination.

Le virus du papillome humain (VPH) est responsable de ce cancer. La vaccination contre ce virus est ancrée dans la stratégie de prévention. Justement, une campagne de vaccination de masse s’est produite sur le sol en novembre 2023. Elle a ciblé 654 402 filles de 9 à 14 ans.

La Rédaction

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