Faire en sorte que chaque ménage, peu importe là où il se trouve sur le territoire et indépendamment de son revenu, puisse avoir un accès facile à l’électricité, tel est le vœu le plus cher du gouvernement. Cela doit passer par l’enchaînement des initiatives et le Togo ne reste pas les bras ballants.

Parmi les actions déployées et qui engendrent une révolution énergétique fort louable, il y a l’extension des réseaux électriques, surtout dans les zones rurales, pour mettre un terme aux obstacles qui plongent la plupart des communautés dans le noir.

Les dirigeants investissent énormément d’argent et de ressources dans l’adoption des énergies renouvelables. Vers la fin de l’année 2023, les chiffres étaient que le taux d’accès à l’électricité est de 66 % en milieu urbain et de 27 % en milieu rural.

La région de Kara sort de l’obscurité

En mars 2024, la ministre déléguée en charge de l’Énergie, Mila Aziable, a indiqué que le taux d’accès à l’électricité est monté de 35 à 44 % dans la région de Kara et de 29 à 39 % dans la région des Plateaux. Ce sont des progressions obtenues grâce à l’innovant fonds Tinga lancé en 2022.

Il ressort que la phase pilote dans les deux régions mentionnées a été financée par l’État à hauteur de 1,8 milliard de francs CFA. Cela a permis de connecter 42 000 ménages, soit 300 000 personnes. Dorénavant, la région centrale bénéficie elle aussi du fonds.

Un fond appréciable

Le fonds Tinga est un mécanisme qui octroie des subventions remboursables aux populations à faible revenu. C’est une initiative qui facilite le raccordement des populations à l’électricité à un coût initial fortement réduit.

Tel que voulu par l’État, le reliquat est échelonné sur une période moyenne de 10 ans. Les citoyens avec de faibles revenus peuvent être raccordés au réseau contre le paiement d’un montant de 1 000 francs au lieu de 100 000 francs.

En réalité, le fonds Tinga prend en charge les frais de branchement au réseau national de distribution basse tension ou à un mini-réseau, les coûts des travaux d’installation et l’acquisition des équipements électriques pour le fonctionnement des kits solaires.

C’est une suite logique, car il apporte sa force aux autres projets déjà existants comme Cizo qui favorise la fourniture d’électricité via des kits solaires en off-grid, la centrale solaire de Blitta, la centrale thermique de Kékéli, les mini-centrales solaires dans les régions, etc.

La Rédaction