La promotion de l’entrepreneuriat féminin fait partie des initiatives stratégiques utilisées pour autonomiser les femmes et favoriser leur participation active dans le tissu économique du pays. L’État soutient la dynamique féminine en créant un environnement propice à leur épanouissement professionnel.
Des programmes spécifiques sont mis en place selon les besoins pour offrir aux entrepreneures des opportunités de formation, de financement et de mentorat, favorisant ainsi la création et la croissance de leurs entreprises. Au-delà de l’aspect économique, la démarche gouvernementale renforce l’impact positif des femmes au sein de la société.
Des accords signés
C’est l’un des moyens utilisés par les pouvoirs publics : la signature des partenariats bénéfiques. En octobre 2023 par exemple, le ministère du Développement à la base et la fondation Sephis se sont unis pour la cause de l’entrepreneuriat féminin.
Un mémorandum d’accord de collaboration signé entre les deux parties permet de construire un partenariat durable pour la promotion de l’entrepreneuriat des jeunes en général et celui de la gent féminine en particulier.
Il est conforme à la réforme R4 de la Feuille de route du gouvernement Togo 2025 qui consiste au renforcement des mécanismes d’accompagnement des TPME à travers la facilitation de l’accès au financement et au foncier.
Un programme de formation et de mentorat sera ainsi mis en œuvre pour les jeunes. C’est « l’aboutissement d’un long processus répondant à la problématique de l’employabilité des jeunes et qui constitue l’une des préoccupations du gouvernement qui ne cesse d’initier des projets et des réformes pour accompagner les PME », fait savoir le ministère.
Des projets d’insertion variés
Le programme d’Appui à l’insertion et au développement de l’embauche (Aide) en fait partie. Il est en œuvre depuis 2011 par l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi (ANPE).
À travers une période de stage de 6 mois qui est renouvelable une fois, Aide permet aux primo-demandeurs d’emploi d’acquérir des compétences additionnelles auprès des entreprises privées. Les officiels renseignent que 10 853 stagiaires ont été placés en entreprise, avec plus de 5,4 milliards de francs CFA d’allocations de stage payées de 2011 à 2020.
Les chiffres du programme Aide sont louables. Plus de 7 600 demandes de stage et 2 279 offres de stage ont été enregistrées en 2018 par l’ANPE. En 2016, 4 410 primo-demandeurs d’emploi avaient été mobilisés dont 394 parmi eux embauchés par la suite.
Tout citoyen de nationalité togolaise, âgé de 18 à 40 ans, sans emploi et en quête d’une première expérience professionnelle, ayant un diplôme attestant la formation reçue, est éligible au programme Aide.
La Rédaction