Le secteur agricole change complètement de visage. Il s’est beaucoup bonifié au cours de ces dernières années. Et selon les prévisions, l’avenir réserve encore de bonnes choses au pays ainsi qu’à ses habitants. En réalité, les facteurs qui font transcender l’agriculture togolaise sont nombreux.
Malgré le climat inflationniste dans la sous-région, les activités au Togo se nourrissent des mesures salvatrices toujours prises par l’exécutif togolais. Les calculs prévoient un regain de la croissance qui s’étendra à tous les secteurs de l’économie nationale.
L’agriculture en premier
De grands objectifs sont contenus dans la Feuille de route du gouvernement 2020-2025 qui priorise l’agriculture, un secteur clé. Très importante dans l’économie du pays avec sa contribution de 40 % au PIB et sa capacité de création d’emplois pour 65 % de la population active, l’agriculture a de beaux jours devant elle.
Les projets mis en œuvre contribuent à relever rapidement les insuffisances comme le manque d’irrigation. Selon Jeune Afrique, seulement 5 % des terres cultivables bénéficient d’irrigation ; seuls 10 % des agriculteurs togolais emploient des semences améliorées ; 0,3 % des acteurs du secteur ont accès à une formation adéquate, etc.
Face au faible volume, au manque de diversité des exportations, au faible niveau de transformation des produits, à l’insuffisance des investissements dans le secteur, le pays s’est donné pour objectif d’accroître la productivité agricole de 10 % par an, ce qui lui permettrait de réduire le déficit de la balance commerciale.
La création des agropoles
Le projet engagé depuis 2019 optimise le travail des petits producteurs en les intégrant dans les chaînes de valeur agricoles et en facilitant leur accès aux ressources et aux marchés.
L’agropole de Kara, spécialisée dans la production du maïs, du riz, du sésame, de l’anacarde, du poulet, du poisson, pèse 35,19 milliards de francs CFA.
Pour développer l’agro-industrie, le pays a fait installer la Plateforme industrielle d’Adétikopé (PIA) dont on attend la création de 35 000 emplois directs et indirects d’ici à quelques années.
Inaugurée en 2021, cette gigantesque infrastructure renferme un port sec, un terminal à conteneurs d’une capacité de stockage de 12 500 Équivalents vingt pieds (EVP), un parking de 700 camions, une zone industrielle pour la transformation locale.
S’étendant sur une superficie de 435 hectares, la plateforme matérialise la volonté du pays de transformer les produits agricoles sur place pour augmenter leur valeur ajoutée.
La Rédaction