La lutte contre les violences basées sur le genre était encore une fois au cœur des 16 jours d’activisme à l’OMS cette année au Togo. Dans une perspective de prévention, l’’organisation en charge de la santé mondiale a associé les futures cadres relevant du secteur de la santé au Togo. Dans un pays où il est avéré selon des sources officielles que plusieurs femmes sont victimes de violences basées sur le genre chaque année, il était important aux yeux de l’OMS de porter des informations utiles à la connaissance des futures cadres de santé.
Ainsi, des étudiants de la faculté des sciences de la santé de l’Université de Lomé ont pris part à des séances d’informations et de sensibilisation au siège de l’organisation mondial de la santé (OMS) à Lomé. Ils étaient une cinquantaine à bénéficier du parage des expériences des experts spécialistes de la question des violences basées sur le genre.
C’était les jeudi 30 et vendredi 1er décembre 2023. Cette initiative de l’OMS organisée en collaboration avec l’Association des étudiants en médecine, pharmacie et odontostomatologie du Togo ( AENPO) a permis d’éclairer les participants sur les manifestions et les signes cliniques des violences basées sur le genre, leurs conséquences sur la santé ainsi que les démarches des professionnels de la santé pour la prise en charge des victimes.
A en croire Dr Dusabe Angélique, psychologue clinicienne au CHU Campus, « les conséquences des VBG sur la santé sont multiples et graves, leur prise en charge impose de mobiliser des professionnels d’horizons très différentes afin d’accompagner les différents besoins des victimes. La coordination et le partage d’informations sont des éléments clés du succès de cette prise en charge ».
Au Togo, les violences vasées sur le genre, des faits qui sont d’actualité qu’elles soient d’ordre physique, psychologique, sexuel, ou moraux sont sanctionnées par la législation en vigueur.
Impliquer les étudiants à cette démarche de l’’OMS pourrait donc être utile pour les communautés voir même l’ensemble du peuple togolais. Ainsi, il est questions à travers cette sensibilisation à l’endroit des étudiants de les équiper des outils indispensables à leurs démarches cliniques dans le traitement des victimes des VBG dans un futur proche
« Nous sommes pour la tolérance zéro face aux violences basées sur le genre, et donc notre démarche consiste à aider les étudiants dans la prise de conscience des réalités que sont ces violences dans la société. Alors L’OMS et le Système des Nations Unies ont fait de la lutte contre le harcèlement, l’exploitation, l’agression sexuelle entre autres une priorité et ils appliquent une tolérance zéro à l’égard des auteurs », a fait savoir Dr Faoumata Binta Tidiane Diallo, Représente résidente de l’OMS au Togo.
Reporterdafrique
