L’agriculture subit une transformation grâce à l’introduction des technologies. Mécanisation, plateformes numériques et innovations agronomiques permettent aux agriculteurs d’améliorer leurs rendements, de mieux gérer leurs cultures et d’accéder à de nouveaux marchés. Cette modernisation, soutenue par le gouvernement, positionne l’agriculture comme un moteur clé du développement économique.

Le gouvernement initie des réformes qui bonifient les pratiques agricoles en les rendant plus productives et résilientes face aux défis climatiques et économiques.

Cette irruption de la technologie dans l’agriculture se fait sous plusieurs aspects. La digitalisation des services agricoles avec des plateformes qui permettent aux agriculteurs d’accéder à des conseils techniques, aux prévisions météorologiques et aux prix des produits agricoles en temps réel via leurs téléphones mobiles.

Les tracteurs et les équipements modernes qui réduisent la pénibilité du travail et augmentent la productivité ; les systèmes d’irrigation intelligents… sont également à mentionner.

Des milliers d’agriculteurs concernés par la diffusion des technologies

L’adoption de technologies innovantes est une vision traduite dans la Feuille de route gouvernementale. Pour aider les producteurs et rehausser le niveau de leur travail, un projet dénommé Amélioration des rendements agricoles de 8 à 10 % à l’horizon 2025 est mené.

En octobre 2024, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche faisait savoir : « Nous vivons à une époque où la souveraineté alimentaire est une préoccupation mondiale. Face aux perturbations climatiques, aux crises sanitaires et à la pression démographique, il est primordial d’adopter des solutions novatrices et inclusives qui répondent aux besoins des producteurs tout en garantissant la durabilité de nos ressources naturelles ».

Selon le pouvoir public, les technologies diffusées ont concerné plus de 225 000 producteurs et couvert près de 120 000 hectares. Elles ont permis une amélioration du taux de couverture en semences certifiées. Il est passé de 4,2 % à 12 % pour le maïs et de 6 % à 15 % pour le riz. Aussi, les mécanismes d’appuis et d’octroi de crédits en place font des effets.

L’un est le produit FNFI appelé Agrisef. Selon le bilan dressé par les responsables le 31 janvier 2025, ce crédit accordé aux agriculteurs a déjà mobilisé pour eux 36,85 milliards de francs.

D’autres crédits sont alloués via le Mécanisme incitatif de financement agricole (Mifa), au Fonds d’appui aux initiatives économiques des jeunes (Faiej), au Projet d’appui à l’employabilité et à l’insertion des jeunes dans les secteurs porteurs (Paeij-SP).

La Rédaction