Il y a quelques mois, le pays tablait sur plus d’un millier de milliards de francs comme budget national, exercice 2023. Une partie essentielle de cette somme prévue est utilisée à bon escient, pour le bien-être des populations.
Le gouvernement poursuit les réformes et projets structurels pour la stabilité macroéconomique et l’inclusion sociale. Selon des sources officielles, à fin mars 2023, les dépenses du budget général sont estimées à 451,53 milliards de francs CFA. Elles correspondent à 23,11% de la prévision annuelle de 1 953,48 milliards de francs CFA.
Détails
Le taux de réalisation des recettes du budget général est ressorti à 18,53%, soit un montant de 362,05 milliards de francs sur une prévision annuelle de 1 953,48 milliards.
Pour leur part, les dépenses entre janvier et mars sont en hausse d’environ 17%, rapportées à celles de la même période en 2022 qui s’établissent à 383,49 milliards.
Cette progression est essentiellement due à un accroissement des dépenses en atténuation de recettes (43,04 milliards contre 24,36 milliards en 2022), des dépenses de transfert (63,46 milliards contre 54,14 milliards en 2022) et des projets d’investissement (75,12 milliards contre 57,28 milliards de francs l’année précédente).
Quant aux charges du personnel, elles ont enregistré une hausse de 18%, passant de 55 milliards au premier trimestre 2022 à 65,42 milliards de francs CFA cette année 2023.
Le social, le grand gagnant
Il repart toujours avec une part importante, et pareil dans le budget 2023. On lui consacre 623,4 milliards représentant 49,3% du budget total. Avec cette enveloppe, le gouvernement renforce les efforts dans les secteurs de la santé, l’éducation et le développement à la base.
Deux projets phares sont déjà mis en branle dans le secteur de l’éducation avec une partie de ces fonds : le PAQEEB et le PAAQET. Aujourd’hui, des milliards sont investis en faveur des jeunes porteurs de projets à travers des mécanismes comme le Faiej, EJV, Paeij-SP… Le programme de volontariat est aussi activé.
Le pays réalise les objectifs liés à l’amélioration de la qualité des soins et services et la disponibilité des médicaments ; il investit davantage dans le Programme d’urgence pour la région des savanes (Purs) afin de construire dans ces zones à risques des unités de soins périphériques (USP), de renforcer leurs plateaux techniques, d’offrir de l’eau et de l’électricité.
La Rédaction