Le Togo accorde de la valeur à son système éducatif. De l’enseignement primaire en passant par le secondaire jusqu’au supérieur, les réformes se défilent. Et cela améliore la rétention des apprenants, accroît leurs chances d’insertion professionnelle et leur degré de participation à la construction du pays.
En l’occurrence, les universités publiques voient une série d’initiatives passer ces dernières années. L’université de Lomé, première du pays, accueille un grand nombre de personnes. Par exemple, pour l’année 2018-2019, il y avait un effectif d’environ 58 000 étudiants.
Durant l’année 2017, l’établissement universitaire s’est doté d’un plan directeur de développement évalué à près de 30 milliards de francs. L’objectif est de garantir une place à chaque étudiant inscrit et de leur offrir une bonne condition d’apprentissage.
Mieux encadrer ou former les étudiants
C’est un objectif clairement défini par les autorités, surtout que certains enseignants ont du mal, volontairement ou non, à respecter leurs engagements contractuels. C’est une situation qui a amené les dirigeants à vouloir optimiser les ressources humaines dédiées à l’enseignement supérieur et à la recherche au sein des universités publiques du pays.
En janvier 2024, l’exécutif a pris un décret portant sur la mutualisation des compétences des enseignants du supérieur qu’ils soient contractuels ou fonctionnaires. Il permettra aux universités publiques d’avoir accès à l’ensemble du personnel enseignant et d’encadrement, en fonction du volume horaire statutaire qui résulte de leurs obligations de service.
Selon le gouvernement, le constat est qu’il y a des enseignants qui, faute de sollicitations suffisantes, n’effectuent pas tout le volume horaire. Dans le même temps, vous avez d’autres universités qui ont besoin de ressources humaines.
En réponse, le gouvernement veut permettre aux universités publiques de s’unir et de pouvoir utiliser indifféremment, dans la limite du volume horaire statutaire, le personnel enseignant et le personnel d’encadrement dans l’enseignement supérieur.
La pratique porte toujours des fruits
Elle améliore généralement l’enseignement à travers le partage et la mise en commun des connaissances, compétences, expériences et ressources humaines travaillant dans le même domaine ou la même discipline au sein des établissements d’enseignement supérieur.
Pour la rentrée universitaire 2022-2023, pour le compte des 2 universités publiques, on avait dénombré plus de 96 451 apprenants, dont 46 % d’étudiantes.
La Rédaction