Le Togo relève les défis en matière de sécurité alimentaire. Les moyens employés sont nombreux. Tous, autant qu’ils sont, produisent des résultats inestimables. Des milliers de citoyens à travers tout le territoire sont aidés.
Le pays diversifie ses cultures agricoles afin de réduire la dépendance vis-à-vis de l’extérieur et de garantir la sécurité alimentaire. Le ministère de l’Agriculture promeut l’agriculture durable en encourageant les pratiques comme l’agroécologie et l’agriculture biologique.
Aussi, le gouvernement investit dans des infrastructures rurales comme les routes, les pistes rurales, les systèmes d’irrigation, les marchés agricoles, etc. pour faciliter l’accès des agriculteurs aux intrants, aux marchés et aux services agricoles.
Ce n’est pas tout
On peut citer le renforcement des capacités des agriculteurs qui arrivent de plus en plus à gérer les ressources naturelles, à mieux conserver les sols pour une bonne résistance aux maladies ainsi qu’aux ravageurs.
Par ailleurs, les filières agroalimentaires locales sont développées, les crises sont mieux contenues avec des mesures socioéconomiques salvatrices, un soutien déterminant est offert aux petits exploitants agricoles avec des crédits et des services de conseil.
Puis il y a les programmes
En l’occurrence, le Programme de résilience du système alimentaire en Afrique de l’Ouest (FSRP-Togo). Son objectif est d’accroître la préparation à l’insécurité alimentaire et d’améliorer la résilience des acteurs du système alimentaire, des paysages prioritaires et des chaînes de valeur dans les zones où il est mis en œuvre. Il est soutenu par la Banque mondiale.
Le FSRP-Togo a enregistré plus de 261 501 bénéficiaires directs en 2023. Les activités ont fait du bien aux agriculteurs touchés à travers des actifs ou des services agricoles délivrés dans le cadre dudit programme. Initialement, il était prévu que le programme touche 100 000 personnes, mais c’est allé au-delà.
L’initiative a 3 domaines d’intervention : l’investissement dans l’agriculture climato-intelligente au niveau des exploitations et des paysages ; la promotion d’un environnement favorable au développement de la chaîne de valeur et au commerce intra-régional ; le renforcement de la capacité régionale à gérer les risques agricoles.
La Rédaction
