Engagé dans un vaste processus de modernisation du système sanitaire, le Togo place la santé maternelle et infantile au centre des priorités nationales. Le gouvernement prend des mesures pour améliorer les conditions d’accouchement pour les femmes enceintes. Ces initiatives, une de celles destinées à renforcer le secteur de la santé, offrent aux mères et aux nouveau-nés des soins de qualité et réduisent les risques liés à la grossesse et à l’accouchement.
Sur le territoire, les dirigeants font de l’ODD 3 un vrai besoin. Cet Objectif de développement durable comprend une cible ambitieuse : « D’ici à 2030, faire passer le taux mondial de mortalité maternelle au-dessous de 70 pour 100 000 naissances vivantes, sans que le taux de mortalité maternelle ne soit supérieur au double de la moyenne mondiale dans aucun pays ».
L’un des aspects de la modernisation du système sanitaire au Togo est la réhabilitation et la construction des hôpitaux à travers le pays. Le chef de l’État Faure Gnassingbé donne instruction pour la rénovation des centres de santé, avec un accent particulier sur les services de maternité. Les infrastructures sont davantage équipées de salles d’accouchement modernes, de matériel médical de pointe, rendant faciles les accouchements.
Les sages-femmes formées
Le recrutement et la formation des sages-femmes est une autre avancée au cours de ces dernières années dans le secteur, faisant ainsi multiplier le nombre de ces spécialistes et améliorer leurs aptitudes à intervenir pour sauver des vies.
Les formations couvrent les techniques en matière d’accouchement et de gestion des complications, surtout dans les zones rurales. Durant la décennie, des milliers de sages-femmes ont bénéficié de formations spécialisées en soins obstétricaux d’urgence.
Dans le cadre de Wezou, programme national d’accompagnement de la femme enceinte et du nouveau-né, elles sont très utiles. Avec leur savoir-faire, beaucoup de citoyennes accouchent sans difficultés.
575 000 femmes enceintes bénéficiaires
Wezou a été lancé en août 2021 pour faire régresser les taux de mortalité maternelle et infantile. Grâce à son opérationnalisation, environ 575 000 femmes enceintes ont déjà été enregistrées.
Selon un rapport du Pnud divulgué en juin 2024, les autorités ont entamé la construction des hôpitaux mère-enfant dans les différentes régions, dont 3 sont déjà achevés. Sur la période d’août 2021 à décembre 2022, une enveloppe de 2 milliards de francs CFA a été utilisée pour assurer les interventions de Wezou, permettant d’effectuer 1 316 113 prestations au profit des femmes enceintes, y compris les mineures, dont plus de 11 000 ont été enrôlées à la date du 30 juin 2023.
De nouveaux équipements acquis
Ils l’ont été en août 2024. D’une valeur de près de 20 milliards de francs CFA, les équipements médicaux modernes couvrent plusieurs compartiments du secteur sanitaire.
150 lits d’accouchements modernes, 100 tables d’accouchement mécaniques et 80 tables d’accouchement font partie du lot. Ils seront très bénéfiques pour les femmes enceintes qui pourront être confortablement installées pour donner la vie.
S’agissant toujours de lits, le pays a doté les centres de santé de 6 742 lits d’hospitalisation mécaniques, de 200 lits d’hospitalisation et de 500 lits d’hospitalisation électriques. D’autres matériels non moins importants se retrouvent dans l’ensemble mis à disposition des hôpitaux par le chef de l’État Faure Gnassingbé, très engagé dans sa politique sociale et de bien-être.
La Rédaction