Des journalistes sont en mission pour le Conseil National de Lutte contre le Sida (CNLS) au Togo. Ceci, conformément à la responsabilité du Conseil de renforcer les compétences des acteurs intervenant dans la riposte nationale au VIH. En effet, ces acteurs de médias (une vingtaine) ont suivi un renforcement de capacités pendant 3 jours à Kpalmé, ville située à l’ouest du pays. Hommes et femmes spécialisé dans la production d’informations de santé ont partagé l’expertise des acteurs engagés dans cette lutte au Togo depuis plusieurs années. Il s’avère donc nécessaire pour le CNLS à travers cette action de créer des conditions à l’amélioration d’un environnement sécurisé en matière de lutte contre le VIH au Togo.
Selon l’ONUSIDA, 10% des personnes vivant avec les VIH/SIDA et des personnes issues des populations clés sont confrontées à la violence et aux inégalités de genre. C’est ce qui justifie la thématique portant sur « le genre et les droits humains en lien avec les VIH/SIDA » au cours de cette rencontre qui a eu lieu du 21 au 23 octobre 2024.
Ainsi, de la situation épidémiologique du VIH au Togo à la connaissance des instruments internationaux et nationaux de protection et de défense des droits humains en lien avec les violences basées sur le genres en passant par l’impact des de la stigmatisation et de la discrimination des populations vulnérables dans l’épidémie du VIH, les participants ont été éclairés à travers les présentations des facilitateurs du CNLS pour mieux informer les populations.
L’idée de contribuer au bien-être des personnes vivant avec le HIH grâce à l’instauration d’un environnement exempte de stigmatisation et de discrimination visant la promotion de l’accès universel aux services de prévention, de soins, et des traitement des personnes vivants avec le VIH sous-tend cette initiative de CNLS.
« La stigmatisation et la discrimination contre les personnes qui vivent avec le VIH constituent un rouleau d’étranglement dans la lutte. Vous savez, ceux qui sont porteurs du virus du VIH, ceux sont nos frères, nos sœurs, ceux sont nos collègues de service, ou les membres de notre famille, nos parents et donc des gens comme nous, et nous estimons qu’ils ont leur part à apporter en matière de valeur ajoutée pour le développement de notre pays. En créant un environnement favorable, nous avons le devoir de les aider à suivre l’observance thérapeutique qui leur convient afin de supprimer leur charge virale et vivre avec la maladie et du coup réduire les nouvelles infections dans notre pays », a partagé Eddi KEOULA, facilitateur à la CNLS.
Dieudonné Messan