Le VIH/Sida a assez tué. Cela fait des années que le Togo ferme à double clé la porte à cette maladie dangereuse. Des stratégies variées sont déployées pour protéger les populations. Sans oublier le CNLS-IST qui veille beaucoup au grain.
Le Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS-IST) est un véritable outil opposé à la prolifération du VIH/Sida.
Institution rattachée à la présidence de la République, le CNLS-IST définit les orientations politiques en matière de lutte contre le VIH/Sida et les IST. Son autre mission est de mobiliser les ressources internes et externes pour la mise en œuvre du plan stratégique national.
Le Conseil évalue par ailleurs « l’efficacité de la lutte contre le VIH/Sida/IST », « approuver les budgets et programmes annuels d’action », lit-on sur le site de la présidence togolaise.
Un vrai coordonnateur des efforts
Il est de notoriété publique que le CNLS-IST coordonne les efforts des différentes parties prenantes (ministères, organisations de la société civile, partenaires internationaux, etc.) dans la lutte contre le VIH/Sida et les IST.
Le CNLS-IST est chargé d’élaborer des politiques et des stratégies nationales de prévention, de dépistage, de traitement et de prise en charge du VIH/Sida et des IST.
Il organise des campagnes de sensibilisation et d’éducation pour permettre à la population d’avoir des connaissances pratiques sur la prévention du VIH/Sida et des autres infections sexuellement transmissibles.
Cela comprend les modes de transmission, les différents moyens de protection, l’importance de se faire dépister précocement, comment lutter contre la stigmatisation et la discrimination qui vont malheureusement avec ces maladies…
Aussi, le CNLS-IST travaille à renforcer les capacités des acteurs (professionnels de la santé, OSC, leaders communautaires) impliqués dans la lutte contre le VIH/Sida et les IST.
Le taux de prévalence du VIH/Sida
Il désigne la proportion de personnes infectées au sein d’une population donnée à une période précise. En 2022 au Togo, ce taux est descendu à 1,7 %. De 2010 à 2022, les nouvelles infections ont diminué de 65 % et les décès liés au virus ont été réduits de 64 %.
Selon le CNLS-IST, les services de prévention ont permis de dépister plus de 57 000 personnes, de distribuer 18 millions de préservatifs. Il indique que le nombre de personnes vivant avec le VIH et bénéficiant d’antirétroviraux (ARV) est d’environ 87 000 en 2022.
La Rédaction