Photo : Marie-reine Akué-Bitchi lauréate avec son trophée
La phase finale du concours d’épellation de mots a été disputée ce vendredi.
Après les étapes des préfectures de la Kozah, Vo, et Yoto, Lomé commune a accueilli les plus méritants des challengeurs de cette édition 2018. Ils sont 22 candidats issus des 11 établissements scolaires de la capitale et de ses environs à croiser leurs savoirs par leurs connaissances des mots sur le podium de ce challenge destiné aux jeunes apprenants du secondaire.
Apres plus de deux heures de combats intellectuels axés sur la mémoire de l’orthographe exact des mots, Marie-Reine Ekué-Bitchi élève en classe de 3èm au collège du grand plateau, parvient par sa clairvoyance et son habileté à s’imposer au jury de trois experts constitué pour la circonstance
« Je suis très contente d’avoir gagné ce prix. C’est avec une grande fierté que je retourne dans mon établissement avec ce trophée en main, ce concours m’a permis d’apprendre pleins de choses et donc c’est doublement que j’en sors gagnante ». A-t-elle affirmé tout heureuse.
L’initiative qui en est sa toute première édition est à l’actif des éditions Awoudi avec pour objectif de permettre aux participants de rehausser et accroitre leurs connaissances des mots.
Photo : le public appréciant les résultats
« Nous avons constaté que le niveau intellectuel des élèves est en décroissance de nos jours dans notre pays. Pour nous, une telle compétition en vaut la peine chaque année ne serait-ce que pour aider les jeunes à renouer avec l’amour d’apprendre les vrais orthographes des mots et en même temps un exercice de rétention pour mieux apprendre les cours en leur permettant de rehausser leur niveau pour que l’éducation aille mieux dans le pays». A laissé entendre Mawoussé komlan Awoudi, Promoteur de l’évènement. Avant de poursuivre « vu la mobilisation des établissements et l’engouement autour de l’évènement nous avons compris qu’il nous faut dans les prochaines éditions étendre le concours sur le plan national pour mettre aux apprenants de l’intérieur du pays de tester leurs savoirs et éclaircir mieux leurs connaissances. Ce qui permettra au pays de disposer de cadres compétents à l’avenir ».
Dieudonné Messan